Par Zack

Le président du Kenya prononce un discours courageux pour une Afrique libre et respectée

Le président du Kenya, William Ruto a récemment prononcé un discours poignant et courageux. Il est très brave et courageux et il est important de suivre des leaders qui osent dire les choses telles qu’elles sont, malgré la peur d’être critiqués.

Dans son discours, le président exprime son indignation quant à la présence de 50 à 54 présidents Africains devant un seul président venu d’ailleurs lors des réunions internationales, tels que les rencontres entre la Chine et l’Afrique ou les États-Unis et l’Afrique. Il estime inacceptable que ces présidents se présentent devant un seul représentant d’un autre pays et propose plutôt la création d’une commission ou d’un groupe restreint de représentants africains pour renforcer le pouvoir du continent.

En représentant l’Afrique par une seule personne, les occidentaux savent que les Africains seront beaucoup plus unis, alors, pour essayer de les séparer, ils vont appeler chaque pays de son coté pour négocier. « Diviser pour mieux régner »: telle est leur stratégie .

                             Une des rencontres internationales entre l’Afrique et les Etats-Unis

Généralement, ces réunions se limitent souvent à des séances de photos, au lieu de véritables discussions et négociations. En effet, le temps imparti pour parler, souvent une minute trente, ne permet pas de mener des négociations sérieuses. L’Afrique doit être respectée et il est nécessaire de créer une commission ou un groupe restreint de représentants africains lors des prochaines rencontres pour faire valoir les intérêts du continent.

Aussi, le président a déploré le traitement différencié des présidents africains lors d’événements internationaux, comparé à celui réservé à d’autres chefs d’État. Par exemple, lors de l’enterrement de la reine d’Angleterre, les présidents africains ont été traités avec moins d’honneur et de respect, contrairement à leurs homologues étrangers qui ont été traités avec beaucoup de cohérence, d’implications et d’allégeance. Seule la présidente de l’Ethiopie a osé se manifester contre ce manque de respect.

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Appel à une responsabilité financière et à l’indépendance

Par ailleurs, a souligné également l’importance de la contribution des Africains à l’Union africaine en termes de financement. Evidemment, si les pays africains ne contribuent pas suffisamment, l’Union africaine dépendra des donateurs étrangers. Il encourage donc les Africains à contribuer financièrement pour que le continent puisse fonctionner de manière autonome et avoir le pouvoir de se dresser contre les influences extérieures. Les Africains doivent prendre leurs responsabilités et contribuer au développement du continent, sans attendre d’être sollicités.

Il est essentiel de mentionner également des problèmes de sécurité issues des réalisations soi-disant « gratuites » de la Chine. Ayant construit le building de l’Union africaine à Addis Abeba à hauteur de plusieurs millions de dollars, on découvrira bien plus tard que des éléments d’écoute et des logiciels ont été dissimulées par les Chinois dans les ordinateurs utilisés lors de certaines réunions. Ces enregistrements étaient ensuite transférés en Chine, compromettant la confidentialité des discussions entre les présidents africains. Cela a pu se produire parce que les africains avaient hélas laissé des entités étrangères construire et placer des équipements gratuits parce qu’ils ont en réalité une certaine aversion au développement. Aujourd’hui on se retrouve dans une situation où la contribution vient de l’étranger. C’est déplorable!

Prendre en main l’avenir du continent pour une Afrique unie et prospère

Il est nécessaire que les dirigeants africains prennent en charge les problèmes du continent. La Somalie par exemple, est confrontée à une situation qui nécessite des fonds pour être résolue. Malheureusement, rien n’est fait! On peut aussi relever qu’il y’a une absence de financement pour arrêter les généraux qui détruisent les infrastructures et agissent comme des marionnettes aux mains des puissances étrangères.

En conclusion, le président du Kenya se présente comme un leader courageux qui souhaite voir l’Afrique unie, indépendante et respectée. Il appelle les Africains à contribuer financièrement à l’Union africaine et à résoudre leurs problèmes par eux-mêmes, sans dépendre excessivement des puissances étrangères. Son discours réveille les démarches pour la liberté qui ont été malheureusement entravées par le passé, et il espère que l’Afrique pourra se lever et être pleinement reconnue dans le monde.

Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa

 

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