Enjeux géopolitiques en Afrique : les ressources, les intérêts financiers et la lutte pour l’autonomie économique
L’on s’interroge sur la question de l’origine des troubles, des guerres et des difficultés en Afrique. Il y a un élément important à prendre en compte, une histoire qui nécessite une attention particulière. Remarquez que les régions où règne le trouble, la guerre, les guérillas et les rébellions en Afrique sont généralement celles où se trouvent les ressources. En d’autres termes, les régions où l’Occident a des intérêts financiers. La République démocratique du Congo est un exemple avec le cobalt, le lithium, l’or, le diamant et le coltan nécessaires pour l’électronique et la fabrication de téléphones tels que l’iPhone qu’on utilise aujourd’hui. L’Occident maintient donc une certaine forme de difficulté dans ces régions pour préserver ses intérêts financiers.
Les décisions politiques ne sont pas souvent prises par les pays eux-mêmes, mais plutôt par les entreprises qui financent les politiciens. Ces entreprises aux États-Unis, par exemple, peuvent financer des membres du gouvernement pour qu’ils deviennent gouverneurs ou occupent des postes politiques importants. Après avoir soutenu ces personnes, les entreprises peuvent influencer les décisions politiques en leur faveur. Par exemple, une entreprise de vente d’armes peut pousser le gouvernement à acheter ses armes.
C’est pourquoi les entreprises privées jouent un rôle essentiel dans les conflits. Elles vendent leurs armes à d’autres pays, créant ainsi des situations de guerre et de chaos pour exploiter les ressources plus facilement. Il y a même des entreprises privées qui ont leurs propres milices et gardent des mines d’or en République démocratique du Congo sans que le gouvernement en soit informé.
La dette en Afrique: un défi pour la souveraineté économique
La dette est un autre aspect important. L’Afrique s’endette auprès des bailleurs de fonds internationaux, mais il est difficile de voir comment cet argent contribue au développement réel du continent. Les pays africains doivent comprendre que personne ne veut réellement le développement de l’Afrique. Les familles politiques, le FMI et la Banque mondiale ne sont pas les acteurs qui ont développé des pays. En fait, aucun pays n’a été développé grâce à l’argent de ces institutions.
La dette africaine trouve son origine dans le colonialisme. Ce sont les anciennes puissances coloniales qui ont endetté l’Afrique auprès des bailleurs de fonds. La dette actuelle est contrôlée et dominée par l’impérialisme, créant ainsi des normes qui ne correspondent pas à la réalité africaine. Les dirigeants africains doivent faire face à des montages financiers complexes et s’endetter pour des décennies, privant ainsi les pays de leur souveraineté économique.
Dans une vidéo, Thomas Sankara ancien président du Burkina Faso, appelait le peuple à se rebeller contre les Occidentaux et à ne pas payer la dette exigée. Si les gens refusent de payer la dette de la famille, il n’y aura pas de conséquences. Malheureusement, beaucoup ont été lâches et ne se sont pas opposés à la domination occidentale. Nombreux l’ont même critiqué mentionnant qu’il faisait recours à des jugements tranchants et estimant qu’il allait parfois trop loin. Néanmoins, ce leader a les mêmes idéologies que John Pombe Magufuli, ancien président de la Tanzanie, qui a refusé d’emprunter de l’argent aux étrangers et s’est servi de l’argent du contribuable, c’est à dire de la population, pour reconstruire son pays.
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Un appel à l’unité et à la lutte contre la corruption
Ces différents exemples interpellent les dirigeants Africains à se servir des ressources de leur propre pays au lieu de mendier de l’argent à l’étranger. L’Afrique est riche en ressources naturelles, mais les nations étrangères ne veulent pas la développer. On doit mettre en avant l’unité en Afrique et le combat commun pour avancer et progresser. Personne ne devrait abandonner des combats pour de petits avantages personnels. Les populations doivent s’entre-aider entre elles car personne ne sauvera l’Afrique à part les Africains eux-mêmes. On peut noter des exemples de présidents honnêtes qui ont refusé l’argent occidental et critiqué le capitalisme frénétique qui ne profite en réalité qu’à une élite. Kadhafi est un modèle parfait de menthorship en vertu des actions positives qu’il a entreprises pour son peuple, malgré qu’il ait été et critiqué et accusé de dictateur.
Au final, il est essentiel que les pays africains se lèvent et unissent leurs forces pour lutter contre cette situation. Chaque population doit se battre pour la justice et contre la corruption. Il faut comprendre que l’objectif n’est pas de rejeter l’Occident pour se tourner vers d’autres puissances, mais plutôt de se lever et de progresser en tant que continent unifié.
Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa
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