Les incohérences de la transition énergétique: L’Afrique du Sud face à des coupures de courant constantes et à des pressions imposées
L’Afrique du Sud traverse actuellement une période difficile marquée par des coupures de courant constantes. Pays très respecté, l’Afrique du Sud n’a jamais connu une telle situation. En effet l’infrastructure de ce pays est excellente, voire meilleure que celle de Londres, ils n’ont rien à envier aux pays européens. Cependant, la criminalité est peut-être l’aspect négatif le plus marquant. Malgré cela, l’Afrique du Sud est un pays qui offre beaucoup, mélangeant des éléments de New York, Sao Paulo, Madrid et bien sûr, de l’Afrique. Actuellement, le pays fait face à des coupures de courant fréquentes, d’environ deux heures jusqu’à 6 heures. De nombreuses entreprises en subissent les conséquences.
Les causes de ces coupures intempestives de courant
La raison de ces coupures de courant est liée à la transition énergétique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre le réchauffement climatique. Cela implique de passer d’une production d’électricité basée sur les combustibles fossiles à une production plus propre et durable. Cependant, les pays occidentaux ont imposé cette transition sans tenir compte des réalités et des défis auxquels l’Afrique du Sud est confrontée. Alors que le pays produit principalement de l’électricité à partir des combustibles fossiles, détenant des centrales à charbon pour répondre aux besoins de sa population, il est maintenant mis sous pression pour arrêter cette pratique sous prétexte que les catastrophes naturelles sont dus à l’émission excessive de gaz, à l’industrialisation croissante.
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La réaction indignée d’un politicien sud africain
Un politicien sud-africain réagit à cette pression exercée sur le pays et souligne l’incohérence de la situation. L’Afrique du Sud produit une grande quantité d’électricité à partir du charbon, ce qui crée des emplois et alimente de nombreux foyers. Cependant, il est demandé à l’Afrique du Sud d’arrêter de produire de l’électricité à partir du charbon, tandis que d’autres pays comme l’Allemagne ouvrent de nouvelles centrales à charbon.
Pourtant, l’industrialisation dans les pays occidentaux a été soutenue par l’utilisation du pétrole, du charbon et de l’énergie nucléaire. Maintenant que les pays africains veulent développer leurs propres ressources, cela est considéré comme néfaste pour l’environnement. L’Afrique du Sud est confrontée à la pression de céder ses entreprises publiques d’électricité aux investisseurs privés occidentaux.
De plus, les pays africains, en général, ne sont responsables que de 2% des émissions de gaz à effet de serre, mais on leur demande d’arrêter de produire des émissions, alors que d’autres pays polluants ne sont pas soumis à la même pression.
Un coup monté pour maintenir les africains dans le sous développement
Les Occidentaux ont d’ailleurs pris la décision d’exclure de la vente globale certains produits africains qui, selon eux, produisent beaucoup de gaz. Parmi ces produits, on a le cacao ivoirien et ghanéen qui d’ici 2030 sera exclu. On a le café Ethiopien qui constitue d’ailleurs la grande majorité des ressources de l’Ethiopie. La production de maïs aussi, dans de nombreux pays en voie de développement sera exclue, sachant que dans la plupart des cas la production de maïs est l’un des piliers les plus importants de l’économie.
En outre, l’Ouganda s’est vu refuser la commercialisation aux entreprises étrangères de son propre pétrole et gaz. L’ Europe s’est en effet soudainement opposé à ces partenariats, ayant déjà elle même profité des ressources naturelles du pays. Soudainement, l’on trouve cela illégal sous prétexte que ca détruit la faune et la flore. Ceci relève visiblement d’une manipulation pour maintenir les pays du tiers monde dans leur état de pauvreté.
L’objectif des Occidentaux est de faire tomber les entreprises de distribution d’énergies qui appartiennent à l’Etat, afin que les bailleurs de fonds privés venus de l’Occident l’achètent; ceci au moment même où les sud africains se battent pour regagner du terrain sur le plan économique.
L’injustice de la pression sur l’Afrique du Sud
Cette pression exercée sur l’Afrique du Sud et d’autres pays africains pour réduire leur empreinte carbone, sans offrir un soutien financier adéquat pour leur transition énergétique, est perçue comme une injustice. Les pays africains sont contraints de mettre en œuvre des changements coûteux sans bénéficier des avantages économiques et industriels que les pays occidentaux ont autrefois tirés de ces mêmes pratiques.
Les pays africains devraient être autorisés à développer leurs propres ressources et à utiliser des méthodes qui leur conviennent, tout en travaillant à réduire leur empreinte carbone de manière progressive et adaptée à leurs réalités. La pression et les restrictions imposées par les pays occidentaux semblent souvent défavorables aux pays africains, les empêchant de progresser économiquement et les maintenant dans un état de dépendance.
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