AfriquePar ZackGéo-politique

L’Afrique du Sud confrontée à la domination économique occidentale : La lutte pour l’autonomie et la liberté

La liberté est un notion précieuse, obtenue souvent par des luttes acharnées tout au long de l’histoire. Aujourd’hui, l’Afrique se trouve confrontée à une nouvelle forme de menace, émanant principalement de l’économie occidentale.

Les puissances européennes, ayant bénéficié pendant des années des ressources naturelles de l’Afrique, semblent désormais vouloir dicter les règles du jeu. Leur intention est de faire cesser certaines exportations africaines, avec pour motif des préoccupations environnementales comme le réchauffement climatique.

Le problème réside dans le fait que ces mêmes puissances occidentales ont exploité et enrichi leurs économies grâce à des ressources telles que le pétrole, le charbon et le bois, parmi d’autres, par le passé. Cependant, lorsqu’il s’agit de l’Afrique, elles imposent des restrictions sur l’exportation et la production de produits tels que le cacao, le maïs et l’huile de palme, qui constituent une part importante de l’économie de certains pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Togo, le Nigeria et l’Éthiopie.

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Une décision défavorable pour les sud africains imposée par l’Occident

Production de l’énergie à base du charbon: est-ce le début de la fin?

L’Afrique du Sud, quant à elle, subit une crise énergétique particulièrement difficile. En effet, beaucoup de foyers sont dans l’obscurité et ceux qui ont de la chance d’en avoir, cela ne dure pas plus de 6 heures de temps. Contrairement à d’autres pays qui utilisent des turbines de barrages électriques à eau, l’Afrique du sud quand à elle utilise des groupes électriques qui utilisent le charbon dans le but de fabriquer de l’électricité.

Grâce à ces centrales thermiques à charbon le pays produit ainsi 80% de son électricité, fournissant ainsi du travail à plus de 100 000 personnes. Cependant, les pays occidentaux demandent de fermer ces centrales sous prétexte que cette forme de production d’énergie dégrade l’environnement. Cette décision aurait de graves conséquences en Afrique du Sud telles que: la perte d’emplois, la fermeture d’entreprises, la chute de l’économie plongeant ainsi de nombreux citoyens dans la pauvreté.

Julius Malema a donc exprimé son mécontentement au travers de cette décision car il l’a considéré comme étant injuste et discriminatoire. En effet, L’Allemagne a récemment ouvert la plus grande industrie électrique thermique de charbon au monde, en détruisant de nombreuses habitations et plantations. Par contre, ils demandent aux sud africains de fermer la leur pourtant celle de l’Allemagne est en fonction. N’est-ce pas discriminatoire cette décision?

Les véritables intentions de l’Occident envers l’Afrique

Il semble évident que l’Occident cherche à garder son pouvoir en dévalorisant ce que l’Afrique a à offrir. Récemment on a voté une loi qui encourageait le passage de la monnaie physique à la monnaie digitale. Il s’agit ici de la CBDC une monnaie numérique qui lui octroie un contrôle plus direct sur les flux monétaires, afin de garder sa position dominante.

De même, les Occidentaux tentent de corrompre l’Afrique du Sud en lui proposant de l’argent pour basculer vers l’énergie éolienne ou solaire dans le but de maintenir leur hégémonie. Cependant, ces énergies prendront beaucoup plus de temps et seront moins performantes que l’énergie à base de charbon utilisée actuellement par les Sud Africains, qui offre d’ailleurs beaucoup d’opportunités à la population. C’est la raison pour laquelle Julius Malema a recalé cette initiative.

Beaucoup de pays africains sont ainsi contraints de dépendre des alternatives synthétiques fournies par les Occidentaux, qui leur font croire que leurs ressources naturelles sont nocives pour la vie de l’être humain, réduisant ainsi leur capacité à développer leur propre économie. Il est clair que cette situation vise à maintenir la domination économique et politique de l’Occident.

L’Afrique doit apprendre à dire non!

Les africains las des oppresseurs

Toutefois, les Africains ne doivent pas rester passifs face à ces manœuvres. Des voix comme celle de Juliette Malema, qui prône la résistance contre ces ingérences, rappellent que la liberté n’est jamais accordée librement, mais qu’elle doit être conquise.

Il est temps pour l’Afrique de faire preuve de résilience et de s’unir pour défendre ses intérêts et son autonomie économique. Ce continent possède des richesses et des ressources considérables, et il est essentiel qu’ il sache les utiliser pour son propre développement et celui de ses peuples. Au lieu de subir la volonté de l’Occident, l’Afrique doit reprendre le contrôle de son avenir et forger son destin de manière indépendante. Bien que le innovations apparaissent comme un développement, la réalité est que ceux qui conduisent ces innovations cherchent à maintenir le pouvoir, en plongeant les autres dans un état de pauvreté encore plus déplorable.

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