Le président de la Lituanie demande à l’OTAN de renforcer son flanc droit face à la Russie
Le président de la Lituanie a récemment fait une demande urgente à l’OTAN pour renforcer la sécurité de son pays du côté est, qui borde la Russie. La Lituanie, située près de la Belarus et de l’Ukraine, se trouve dans une position géographique délicate, ce qui motive cette demande.
Le groupe Wagner au centre de l’attention
La situation fait écho à l’incident impliquant le groupe de mercenaires PMC Wagner, qui a attiré l’attention des médias. Ce groupe a été au centre de l’actualité, suscitant l’inquiétude de ceux qui soutiennent le président Poutine et l’optimisme de ses opposants. Le PMC Wagner a accusé le ministre russe de la Défense d’incompétence en Ukraine et a affirmé que les forces russes avaient bombardé leur position, entraînant des pertes humaines.
Cette situation a conduit à la décision du PMC Wagner de se retirer de l’Ukraine et de s’établir à Rostov, en Russie, tout en s’emparant du centre militaire de la ville. Cependant, leur avancée vers Moscou a été entravée par des attaques d’hélicoptères, remettant en question l’issue de leur action. Poutine a vivement condamné cette action la qualifiant d’un plan de haute trahison.
Plus tard, des rumeurs ont circulé selon lesquelles le président du Belarus aurait entamé des discussions avec Poutine et le président du PMC Wagner pour trouver un arrangement permettant à ces mercenaires de s’installer en Belarus sans être poursuivis en justice. Certains évoquent même une possible désintégration du groupe de mercenaires, avec le transfert de 25 000 personnes. Cette situation soulève des questions quant à la rapidité avec laquelle un groupe important peut changer de cap et abandonner une guerre en cours pour partir vers une destination inconnue, en abandonnant sa vie et sa famille.
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Que se passe t-il réellement?
Ces événements ont suscité des questions sur l’intervention de l’Occident dans la région. Pourquoi les pays occidentaux n’ont-ils pas soutenu le PMC Wagner dans sa lutte contre Poutine ? C’est certainement parce qu’en réalité, les Occidentaux ne sont pas impliqués cette fois. Une autre question en découle donc. Si les Occidentaux ne sont pas impliqués, qui l’est donc? On ne peut accuser la Chine ni Prigozhyn lui même qui ne dispose pas de moyens suffisants pour mener tout ça seul. Il en ressort donc qu’il s’agit d’un problème interne.
Par ailleurs, les récents déploiements militaires permanents de l’Allemagne en Lituanie, visant à renforcer la sécurité dans cette partie de l’Europe, semblent indiquer une prise de conscience de la situation stratégique à l’Est.
Parallèlement, la Chine envisage d’ouvrir une base militaire à Cuba, ce qui a soulevé des inquiétudes et des accusations d’espionnage de la part des États-Unis qui veulent exercer le contrôle sur toute chose, en appliquant des sanctions à ceux-là qui ne s’arriment pas à eux. Cependant, les États-Unis possèdent déjà un réseau de 750 bases militaires réparties dans 80 pays, ce qui soulève des questions quant à leurs propres motivations et objectifs à l’échelle mondiale.
En résumé, la demande du président lituanien pour renforcer le flanc droit de son pays face à la Russie met en évidence les enjeux géopolitiques de la région, qui ne compte pas un grand nombre de soldats. Les événements récents, tels que l’implication du PMC Wagner et les discussions entre la Chine et Cuba, soulèvent des questions sur l’influence et les stratégies des différentes puissances mondiales. L’Occident et ses motivations dans la région sont également scrutés de près.
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