Discours d’Ibrahim Traoré : la vérité sur la lutte du Burkina contre la recolonisation et l’indiscipline militaire
Dans un discours vibrant, le capitaine Traoré dévoile les enjeux réels de la guerre au Burkina Faso et appelle à l’unité, la discipline et la souveraineté.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’est exprimé avec force devant ses soldats, dénonçant la nouvelle forme de colonisation qui menace le Burkina Faso. Il exhorte les militaires à rester vigilants, engagés et disciplinés, tout en appelant à l’union avec les populations civiles. Ce discours marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale : celle de la résistance totale et du refus catégorique de toute domination étrangère.
Une guerre imposée : « On veut de nos terres sans nous »
Dès les premières minutes de son intervention, le capitaine Traoré fixe le cadre : le Burkina Faso est en guerre, mais pas par choix. Il s’agit d’un conflit imposé de l’extérieur, une guerre d’infiltration dont les racines plongent profondément dans l’histoire coloniale et esclavagiste de l’Afrique.
Pour lui, cette agression n’est que la continuation d’un cycle historique de spoliation : esclavage, colonisation, et aujourd’hui, une forme plus sournoise – le néocolonialisme économique et militaire. L’objectif ? S’accaparer les richesses du Burkina Faso sans laisser les Burkinabè en récolter les fruits.
Le message est clair : se battre, c’est défendre l’honneur et l’héritage des ancêtres, tout en préparant un avenir digne pour les enfants du pays.
La discipline, pilier de la victoire
Traoré ne se limite pas à un appel idéologique. Il aborde un problème opérationnel majeur : l’indiscipline liée à l’usage du téléphone portable. Ce comportement, selon lui, a déjà coûté la vie à de bons soldats, trahis par l’inattention ou la négligence de leurs camarades accros aux réseaux sociaux.
Il annonce un tournant disciplinaire : la répression va succéder à la sensibilisation. Les fautifs seront identifiés, exclus, voire incarcérés. Car dans cette guerre, l’armée burkinabè ne peut tolérer aucune faille de vigilance, surtout si elle met en péril la vie des autres.
L’armée, rappelle-t-il, n’appartient pas aux individus, mais à la nation. Et tout militaire a le devoir d’obéir, de se sacrifier et de faire passer le collectif avant ses caprices personnels.
Une armée en transformation : force, équipement, autonomie
Malgré les défis, le discours souligne une avancée importante : l’augmentation des effectifs et l’amélioration de l’équipement militaire. Ces progrès n’ont pas été financés par des prêts étrangers, mais par l’exploitation des ressources internes, autrefois mal gérées.
Ce choix d’autonomie reflète une volonté de souveraineté financière, en cohérence avec la vision politique défendue. Le capitaine rappelle que la richesse existe au Burkina : elle doit simplement être mobilisée au service du peuple et de la patrie.
Il évoque notamment les efforts en agriculture, infrastructures routières, et centres de santé modernes, signes tangibles que le développement est possible, ici et maintenant, sans attendre une quelconque aide extérieure.
L’alliance stratégique entre l’armée et la population civile
Un autre point fort du discours : le rapprochement historique entre l’armée et les civils. Autrefois marquée par la méfiance, cette relation se transforme aujourd’hui en solidarité opérationnelle.
Le capitaine insiste sur ce lien de confiance devenu fondamental pour obtenir renseignements, soutien moral et cohésion sociale. Mieux encore, il appelle les soldats à jouer un rôle actif dans la reconstruction de l’unité nationale, en servant de modèles, d’éducateurs et de médiateurs dans les communautés.
La lutte ne se mène pas seulement sur le champ de bataille, mais aussi contre les divisions nées de la mauvaise politique, des clivages identitaires et de la désinformation. Chaque soldat devient un ambassadeur de paix et d’unité.
Un message ferme : pas de négociation avec l’ennemi
Enfin, Traoré envoie un message ferme et sans ambiguïté : il n’y aura aucune négociation avec ceux qui attaquent le Burkina Faso. Le territoire ne sera ni cédé ni négocié, même pas un centimètre carré.
Il rejette catégoriquement les discours défaitistes ou collaborateurs relayés depuis l’extérieur par certains opposants apatride. Pour lui, se battre est une obligation morale, une exigence de survie et d’honneur.
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Conclusion : la voix d’un chef de guerre lucide et déterminé
À travers ce discours, le capitaine Ibrahim Traoré affirme sa vision d’un Burkina souverain, discipliné et solidaire. Il ne se contente pas de motiver ses troupes : il pose les bases d’un nouveau contrat social entre l’armée, la terre et le peuple.
Ce discours dévoile la face cachée d’un chef d’État qui refuse la soumission, rejette l’assistanat, et veut construire une nation forte de ses propres ressources, de son propre courage, et de sa propre unité.
À l’heure où l’Afrique cherche à rompre avec ses chaînes historiques, le message du Burkina Faso pourrait bien résonner au-delà de ses frontières.



