Afrique du Sud: Julius Malema dénonce les tactiques américaines et appelle à l’émancipation de l’Afrique
Julius Malema, président du parti politique de l’EFF (Economics Freedom Fighters) en Afrique du Sud, un homme très fort et courageux, s’exprime. Dans son discours, il affirme que les États-Unis mènent une campagne visant à détruire la Russie, en nettoyant sa réputation et en cherchant à l’isoler. Selon lui, l’ambassadeur des États-Unis à Pretoria ou Johannesburg aurait insinué que l’Afrique du Sud envoie des armes et des munitions à la Russie. Cependant, Malema souligne que l’Afrique du Sud est incapable de nourrir la Russie en termes d’armement, et que les États-Unis continuent de mener une guerre par procuration à travers l’OTAN.
L’Afrique a besoin des personnalités courageuses comme lui. Malheureusement de nombreux Africains audacieux comme ce dirigeant, tels que Thomas Sankara, Lumumba et John Tomber, n’ont pas survécu.
Des intérêts économiques derrière la guerre
Malema affirme que les États-Unis cherchent la destruction de la Russie et non une résolution pacifique du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Selon lui, la guerre est un business lucratif où de nombreuses entreprises américaines gagnent de l’argent en vendant des armes et des munitions. Et l’Ukraine devra rembourser toutes ces armes. De plus, la reconstruction de l’Ukraine est un autre moyen pour ces entreprises de se faire de l’argent raison pour laquelle elles ne souhaitent que s’achève la guerre.
Julius Malema appelle à une désolidarisation extérieure et défend l’unité africaine
Par ailleurs, Julius Malema demande aux Africains de se retirer de la Cour pénale internationale, la qualifiant d’inutile. On connait l’ex-président George Bush et son complice Tony Blair, qui ont détruit l’Irak sans toutefois en subir les conséquences. Bush avait fait un discours, accusant l’Irak de dissimuler des armes de destruction massive. Dans ce même discours, il imposait un choix binaire : être avec les États-Unis ou être contre eux.
A travers son parti politique de l’EFF, Malema encourage l’Afrique à se désengager des entités qui n’apportent aucun avantage et de cesser de jouer un rôle passif. Il critique également l’inaction de la communauté internationale face à la Palestine et à Israël, soulignant l’injustice de ce silence. Peu de personnes ont le courage de s’exprimer ouvertement comme lui.
En ce qui concerne l’Afrique du Sud, le président de l’EFF aborde les tensions xénophobes entre Sud-Africains et étrangers. Il rejette les accusations de certains politiciens selon lesquelles les Nigérians seraient impliqués dans le trafic de drogue, affirmant qu’il ne se lèvera jamais contre son frère africain. Il refuse de suivre le discours populiste qui appelle à expulser les immigrants illégaux d’Afrique. L’Afrique du Sud est un pays développé et avancé, offrant de nombreuses opportunités aux Africains, et il se positionne contre toute politique discriminatoire envers les immigrants africains.
En conclusion, Malema encourage les Africains à ne pas se laisser intimider par la peur de perdre des contrats ou des opportunités en choisissant avec qui ils veulent travailler. Par exemple, le programme AGOA derrière lequel les Sud africains profitent beaucoup ne doit pas être un objet d’intimidation.
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