Le sud-africain Floyd Shivambu : Un exemple pour l’Afrique face à l’oppression étrangère »
Dans la vie, il y a deux grands groupes d’êtres humains : les oppresseurs et les opprimés. Les oppresseurs sont généralement les pays puissants, tels que l’Angleterre et les États-Unis, qui ont causé des ravages dans la vie des gens en venant détruire et imposer leur vérité. Ce sont eux qui se lancent souvent dans des guerres, sous prétexte de défendre la démocratie, mais qui en réalité détruisent la vie de nombreux individus, comme on l’a vu en Libye, en Syrie, en Afghanistan, et ailleurs.
D’un autre côté, les opprimés sont les pays ou peuples qui ont subi l’oppression pendant la colonisation ou l’esclavage, comme l’Afghanistan. Toutefois, dans ce même groupe, l’on distingue deux sous groupes d’opprimés à savoir: les opprimés forts vaillants et les opprimés faibles. Les opprimés vaillants sont ceux qui résistent vaillamment face aux oppresseurs, comme les Afghans, les Vietnamiens et les Cambodgiens, qui ont réussi à vaincre malgré leur infériorité militaire. Tandis que les opprimés faibles, c’est l’Afrique Subsaharienne qui se laisse asservir par la domination Occidentale.
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Floyd Shivambu: un exemple a suivre pour l’émergence de l’Afrique
C’est dans ce contexte qu’un homme fort émerge, le sud-africain Floyd Shivambu, un parlementaire de l’EFF âgé de 39 ans, travaillant avec Julius Malema grand combattant en Afrique du Sud. Malema un homme courageux résistant à l’autorité, a décidé de quitter le parti de Nelson Mandela après avoir constaté les manigances et de l’escroquerie politique. Il est donc aller créer son propre part politique ( EFF) et se bat désormais avec Floyd à ses cotes pour défendre l’Afrique contre l’influence des puissances occidentales, qui tentent de leur imposer leurs problèmes, comme l’exemple de la guerre en Ukraine.
En effet, Floyd Shivambu se plaint du fait que toutes les réunions qu’organise le parlement ne sont centrées que sur la guerre en Ukraine et les problèmes de l’occident. Il exprime son mécontentement en faisant comprendre que le combat de l’Ukraine est un problème européen et non africain. Il rajoute en disant qu’il y’a la guerre au Yémen, et en Afghanistan et que leur attention devrait être portée sur leur problèmes internes au lieu de se mêler de ce qui ne les regarde pas.
Le jeune leader dénonce également les intérêts économiques en jeu derrière cette guerre. En effet, c’est le militarisme et l’industrie de fabrication d’armes qui en tirent profit. Cette industrie florissante est principalement américaine, et elle ne cache pas son intérêt pour la guerre. Dans les rues, le complexe militaro-industriel, qui comprend des acteurs tels que Boeing et d’autres grandes entreprises, engrange des bénéfices colossaux, se chiffrant en milliards de dollars, grâce à la guerre. Alors que certains prétendent vouloir la paix, ils continuent néanmoins à vendre des armes.
L’Afrique subsaharienne: une opprimée faible
L’Afrique Subsaharienne fait effectivement partie des opprimées dites faibles et obéissantes. Les ressortissants de cette dernière se laissent souvent guider par leurs croyances et leur religion, au point de sacrifier leur liberté et leur dignité au nom d’une autorité supposée divine.
Lors de la visite du président Français Emanuel Macron en République démocratique du Congo par exemple, des vidéos ont montré des congolais entrain de danser la Rumba, boire de l’alcool et s’enjailler avec Emanuel Macron, malgré les souffrances que la France les inflige en minant l’autre partie du pays avec des guerres. L’on se poserait dès lors les questions de savoir: pourquoi les africains oublient-ils rapidement les souffrances qu’on leur a infligé dans le passé? Pourquoi ne peuvent-ils pas se lever comme l’Afrique du sud ?
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Un message pour les jeunes africains
»Chercher l’argent c’est bien; mais comprendre le monde dans lequel on vit c’est mieux »: des paroles très sages à mettre en pratique par la jeunesse africaine. Une interpellation particulière est portée à l’attention des jeunes, les invitant à ne pas se limiter à la recherche de richesse, ne pas s’adonner aux réseaux sociaux, mais plutôt à comprendre le monde dans lequel ils vivent et à se lever avec courage pour défendre les valeurs qui comptent. Il serait important pour eux, de toujours se souvenir de l’histoire de l’Afrique et à se battre pour un avenir meilleur, marquant ainsi sa volonté de laisser une empreinte durable.
Enfin, le combat entre oppresseurs et opprimés est un enjeu majeur dans le monde. Certains peuples ont résisté avec vaillance face à l’oppression, tandis que d’autres ont cédé à la soumission. Floyd Shivambu se dresse comme un exemple inspirant, appelant à la prise de conscience et à l’action pour que l’Afrique prenne son destin en main, indépendamment des problèmes étrangers qui ne la concernent pas.