L’ambassade des États-Unis a hissé très haut le drapeau de LGBT Gay Pride of flight, suscitant de nombreuses questions. Est-ce par défi envers le président de la République ougandaise, qui s’était exprimé ouvertement contre ce programme récemment présenté ? Il y a quelque temps, Kamala Harris et d’autres représentants américains sont venus en Afrique pour promouvoir le programme LGBTQ, visant à permettre aux personnes homosexuelles de se marier et de vivre en société sans être discriminées. Cependant, le président du Ghana a été plutôt soft par rapport à la nouvelle loi. Par contre, les membres du parlement se sont levés farouchement contre cette loi anticonstitutionnelle.
Les différentes réactions des présidents Africains face à l’imposition de la nouvelle loi
Des situations similaires se sont produites dans d’autres pays africains. Certains présidents ont été interrogés sur leur position vis-à-vis des mariages entre personnes de même sexe. Certains ont répondu que ce n’était pas leur priorité, tandis que d’autres ont affirmé que cela ne faisait pas partie de leur culture.
Par exemple, le président du Zimbabwe a été sujet à de nombreuses interrogations en rapport avec cette loi, devant lesquelles il a déclaré avec ferveur qu’il n’accepterait jamais de telles choses car cela ne fait pas partie de ses responsabilités. Du coté du Kenya, on peut noter les mêmes questions posées au président William Ruto, nouvellement arrivé au pouvoir. Lui aussi a déclaré ne pas faire de cela sa priorité. Son prédécesseur, Uhuru Kenyatta a été d’ailleurs sujet aux mêmes circonstances, et a renvoyé les mêmes réponses. Il en ressort que la majorité des pays africains est contre ce programme.
Le président de l’Ouganda, principale cible
Par ailleurs, en Ouganda, le président a déclaré ouvertement que les pays occidentaux étaient malades et que ce programme ne faisait pas partie de leur culture. Malgré cela, le gouvernement américain a conseillé à l’Ouganda de ne pas passer une loi criminalisant les personnes LGBTQ+ et les personnes atteintes du VIH ayant des activités sexuelles. Cependant, la loi a été adoptée. Quelque temps après l’adoption de la dite loi, les américains ont bloqué le visa de la présidente du parlement ougandais, Anita Among, ce qui a suscité des réactions de chaine.
Il est clair que de nombreuses personnes réagissent différemment à cette situation. Le président Ougandais, lui, a décidé de réagir en allant chercher ailleurs de meilleures coopérations, des relations de bon voisinage, où il n’y aura aucune ingérence étrangère. C’est la raison pour laquelle il était récemment en visite en Russie. Ainsi, face à la situation, certains se demandent si brandir le drapeau de la Gay Pride est un acte de défi. D’autres se demandent pourquoi les Américains n’imposent pas aussi leurs lois dans les pays comme l’Arabie saoudite ou le Qatar. C’est parce que les États-Unis ont des intérêts économiques et géostratégiques importants dans ces pays là.
Le respect mutuel est une priorité
La question du respect culturel et de comportement se pose également. Quand on visite un pays, il est important de respecter ses coutumes et traditions. Par exemple, en Arabie saoudite, il n’est pas acceptable de brandir le drapeau de la Gay Pride en vertu du respect que les Etats-Unis ont pour eux. Mais cela peut être fait plus facilement dans des pays comme l’Afrique du Sud. Le respect mutuel est essentiel dans les relations internationales.
Il reste à voir comment cette position des États-Unis sera perçue à l’échelle internationale et si cela aura des conséquences sur leur statut de leader mondial. Il est également important de réfléchir à la manière dont une telle action peut être interprétée dans un pays qui rejette cette loi. Finalement, la question est de savoir si cette action est acceptable dans un pays où une telle loi n’est pas souhaitée.
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