AfriquePar ZackDiplomatie

Le gouvernement camerounais bloque un ambassadeur français pour une conférence sur l’identité sexuelle

Le gouvernement camerounais a récemment empêché l’ambassadeur français, Jean-Marc Berton, de se rendre dans le pays afin d’organiser une conférence sur le genre et l’identité sexuelle. Cette décision a suscité des débats et des interrogations quant à la législation et aux priorités du pays.

L’ambassadeur aux droits LGBT+ Jean-Marc Berthon n’est pas le bienvenu au Cameroun

La visite prévue de Jean-Marc Berton au Cameroun, qui aurait eu lieu du 27 juin au 1er juillet, comprenait une conférence sur le genre et l’identité sexuelle qui devait se tenir à l’Institut français de la capitale, Yaoundé. Cependant, le gouvernement camerounais a envoyé une note diplomatique à l’ambassade de France au Cameroun, exprimant son opposition à la visite de Berton et à toute activité planifiée par lui, y compris la conférence proposée. Toutefois, l’ambassade de France n’a pas répondu.

Les autorités camerounaises ont justifié leur décision en soulignant que cette conférence enfreindrait la législation du pays sur l’identité sexuelle. Elles estiment que le Cameroun a d’autres priorités, telles que le remboursement des dettes et le développement des infrastructures, sur lesquelles les ressources devraient être concentrées.

De même, l’Ouganda, le Kenya, le Zimbabwe et bien d’autres pays encore ont été confrontés à  la même situation. En effet, ces présidents ont été interrogés à mainte reprises dans le but de savoir s’ils devaient adapter dans leurs pays la loi anti homosexuelle. Ayant refusé de se prêter au jeu des Occidentaux, ils ont subi des multiples sanctions en conséquence.

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La question de la liberté d’expression et des droits individuels remise en cause

Le refus du gouvernement camerounais d’autoriser cette conférence a soulevé des questions sur la liberté d’expression et les droits individuels. Bien que certains pays africains aient également adopté une position conservatrice à l’égard de l’identité sexuelle, certains observateurs se demandent si cette décision est une forme de pression ou de restriction de ces droits.

Il convient de noter que les Africains ont leur culture propre. La polygamie par exemple est acceptée dans de nombreux pays africains et est considérée comme une question de choix personnel. Cependant, dans d’autres régions du monde, la polygamie est illégale et passible de peines de prison. Il est donc inadmissible qu’un groupe de personnes veuillent imposer son mode de vie à un autre. Il importe de respecter les autres.

En fin de compte, cette décision du gouvernement camerounais a suscité des débats sur les priorités nationales, les droits individuels et la liberté d’expression. Alors que certains soutiennent la position du gouvernement, d’autres estiment que les droits des individus devraient être respectés. La question de savoir si cette décision est justifiée ou si elle constitue une restriction des droits reste ouverte au débat et à l’interprétation.

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