La vice-présidente de la Colombie Francia Marquez, une femme afro descendante, a annoncé officiellement que le swahili sera enseigné dans les écoles colombiennes en tant qu’option de langue étrangère. C’est une première historique pour le pays, où jamais auparavant une personne d’origine afro descendante n’avait occupé une telle position sociale.
La vice-présidente Francia Marquez renoue avec ses racines africaines et facilite les échanges
La vice-présidente a effectué un voyage en Afrique du Sud, au Kenya et dans d’autres pays, dans le but de se reconnecter à ce continent et à ses racines. Son objectif est de permettre aux Afro-colombiens de renouer avec leur héritage et de combattre le racisme. Cependant, cette décision a provoqué une vive controverse au sein des opposants politiques, principalement de la droite, qui s’interrogent sur le choix du swahili plutôt que de l’anglais.
La Colombie compte environ 9% de sa population d’origine afro descendante, ce qui fait du swahili une option de langage naturelle pour eux. La vice-présidente soutient que la décision de proposer le swahili est pour laisser aux individus la liberté de décider s’ils souhaitent apprendre cette langue ou non.
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Un échange culturel entre la Colombie et l’Afrique
La décision de la vice-présidente a été annoncée à son retour d’une visite officielle en Éthiopie, au Kenya et en Afrique du Sud. Elle souhaite permettre aux enseignants colombiens de se rendre en Afrique pour enseigner l’espagnol, tandis que des enseignants africains, notamment du Kenya, auront la possibilité d’enseigner le swahili dans les écoles colombiennes.
L’idée suscite un grand intérêt car elle offre la possibilité aux Colombiens de venir en Afrique pour apprendre l’espagnol aux Africains désireux d’apprendre cette langue, et aux enseignants africains de partir en Colombie pour enseigner le swahili à ceux qui le souhaitent. La vice-présidente Marquez souligne l’importance de renouer avec ses racines et de reconstruire la mémoire de l’histoire perdue.
Le swahili est choisi pour sa beauté et parce qu’il est la langue la plus parlée en Afrique, avec environ 200 millions de locuteurs dans des pays tels que le Kenya, le Burundi, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda et la Tanzanie. Sa facilité d’apprentissage facilite les échanges et les relations entre ces pays.
Aussi, certains pays africains, comme l’Afrique du Sud, ont déjà adopté le swahili comme option linguistique, et cette décision peut encourager un rapprochement entre les peuples et les cultures.
Malgré les critiques, Francia Marquez reste debout sur sa décision: un modèle pour le reste de l’Afrique
Certains considèrent cette décision comme un pas vers la réappropriation de leur culture et de leur identité. Cependant, il y a aussi des critiques qui pensent que l’anglais aurait été plus bénéfique. Malgré cela, la vice-présidente demeure déterminée à soutenir son initiative.
En somme, l’introduction du swahili en Colombie suscite des réactions mitigées, mais cela représente une initiative audacieuse et symbolique pour renouer avec l’histoire et la culture afro descendante dans le pays. La vice-présidente Francia Marquez est applaudie pour son engagement envers cette cause, bien qu’elle doive affronter des résistances politiques. Elle est un modèle inspirant l’humilité ainsi que le besoin de conquérir et de découvrir, choses que l’Afrique en général doit développer. Le débat reste ouvert quant à l’impact et à l’avenir de cette décision linguistique.
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