Défense de la Souveraineté et Dialogue Diplomatique : L’exemple Sud-Africain
Nous avons ici une histoire intéressante concernant Malula qui se trouve face à un journaliste de la BBC. Ceci se passe dans une conversation appelée « toc », une conversation souvent difficile où le journaliste, normalement intelligent, presse un chef d’État, un chef de gouvernement ou un politicien dans le but de les faire parler. Il est intéressant d’observer cette conversation.
Elle concerne l’Afrique du Sud et les États-Unis. Pour ceux qui savent, il y a un moment, l’ambassadeur américain a accusé l’Afrique du Sud de livrer des armes à la Russie. Il affirme qu’un bateau, accosté dans les ports sud-africains, aurait embarqué beaucoup d’armes pour la Russie. La réponse du Sud-Africain à cette accusation est très rapide.
Il y a une question autour de la présence du président Poutine affilié à la Cour pénale internationale, et de son arrivée prévue en juillet et août. Comment va-t-on gérer cela ? Va-t-on l’arrêter ? Étant affilié à la Cour, et souscripteur à cette institution, c’est indépendant de l’ANC, le parti politique de Nelson Mandela.
Il faut se souvenir de l’histoire des armes de destruction massive. Avant d’aller en Europe, le président américain George Bush et le Premier ministre britannique de l’époque, affirmaient avoir des informations selon lesquelles l’Irak était en possession d’armes de destruction massive. Pourtant, aucune de ces armes n’a été trouvée.
Quant à la situation entre la Russie et l’Ukraine, on cherche la paix. On sait que c’est une question de business. La guerre entre ces deux pays est une question de business. Si vraiment on voulait la paix, on aurait appelé les gens autour d’une table pour discuter et mettre fin à cette guerre. C’est parce qu’il y a des gens qui profitent, ils se font beaucoup d’argent à travers l’Ukraine, à travers les ventes d’armes, à travers les entreprises de reconstruction.
On teste en Ukraine un système digital où tout est répertorié : les documents, les passeports, les banques, tout est lié à votre profil numérique. Les Ukrainiens l’utilisent pour l’instant pour faire leurs achats, pour se déplacer. On a donc implanté un système soutenu par une organisation internationale dans le but de voir comment cela fonctionne, pour ensuite l’implanter partout dans le monde.
Lorsqu’on commence à dire des vérités qui dérangent, il faut interrompre la conversation. C’est aussi simple que ça. C’est une très belle leçon à apprendre. Balou, étudiant de Nelson Mandela, se défend. Il affirme que l’ambassadeur américain s’est excusé pour avoir fait des déclarations sans respecter la chaîne diplomatique. Il soutient que ce n’est pas à l’Amérique de leur dire s’il faut accepter Poutine ou pas. Il rappelle que des gens ont commis des actes tout aussi graves, si ce n’est plus. Tony Blair, George Bush ont fait des choses incroyables. Ils ont accusé l’Irak à l’époque de posséder des arm
En interrompant la conversation lorsque des vérités dérangeantes sont prononcées, une importante leçon se dégage. Balou, disciple de Nelson Mandela, défend avec ferveur sa position. Il mentionne que l’ambassadeur américain a présenté des excuses pour avoir fait des déclarations hors du cadre diplomatique approprié. Balou insiste sur le fait que l’Amérique n’a pas le droit de leur dicter s’ils doivent accepter ou non Poutine. Il souligne que des individus ont commis des actes tout aussi sérieux, voire plus graves. Tony Blair et George Bush, par exemple, ont lancé des accusations majeures. Ils ont affirmé que l’Irak détenait des armes de destruction massive à l’époque.
Le représentant sud-africain conteste les interventions étrangères injustifiées dans les affaires intérieures de son pays. Il se réfère au comportement de certains dirigeants mondiaux, comme George Bush et Tony Blair, qui ont accusé l’Irak de détenir des armes de destruction massive. Ce fut l’une des principales raisons de leur intervention militaire en Irak. Cependant, aucune de ces armes n’a été trouvée. Personne n’a alors cherché à les traduire devant la Cour pénale internationale pour leurs actes.
De plus, il mentionne la prétendue implication de l’Afrique du Sud dans la fourniture d’armes à la Russie, accusée par l’ambassadeur américain. Il souligne que ce dernier s’est excusé pour avoir porté ces accusations sans respecter le processus diplomatique. Il poursuit en soulignant que ce n’est pas à l’Amérique de dicter si l’Afrique du Sud doit ou non accepter Poutine.
Dans cette discussion, l’accent est mis sur la préservation de l’identité et la défense des droits et de la liberté. Cette attitude est saluée et considérée comme une continuation de la lutte pour la liberté portée par Nelson Mandela. Cette approche contrastée souligne les différences d’attitude entre les pays francophones et anglophones en matière de politique et de diplomatie.
Le discours se termine par des félicitations adressées au secrétaire général de l’ANC, qui a fait preuve de maturité politique lors de cette émission. Il rappelle l’importance de l’expression ouverte, respectueuse et intellectuelle dans la résolution des conflits. Ainsi, il insiste sur le besoin de leaders capables de s’exprimer ouvertement et respectueusement.
Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa
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