Un Chinois candidat aux élections au Lesotho: Faut-il ouvrir la porte à l’étranger pour aider l’Afrique ?
Dans un pays étranger, le Lesotho, se présente un candidat atypique aux élections, Chao Chao Zen, un homme d’affaires chinois, né à Shangaï et naturalisé dans le Lesotho depuis 25 ans. Sa candidature soulève des questions sur la légitimité et l’intégration des étrangers dans la politique africaine.
Le Lesotho, enclavé en Afrique du Sud, est un pays montagneux, riche en ressources naturelles, telles que les diamants et les minerais. Aussi, c’est un pays respecté, reconnu pour son ordre et sa propreté, bénéficiant d’une bonne réputation positive. De plus, il est notable que de nombreuses femmes sont activement impliquées en politique, respectées et réussissent financièrement.
Cependant, il y a aussi un aspect sombre du Lesotho, car on estime que 25% de sa population est atteinte du VIH, soit une personne sur quatre. En outre, certaines inquiétudes subsistent concernant la faiblesse de son armée et la dépendance aux produits importés.
Les objectifs de Chao Chao Zen en tant que président de la République
Chao Chao Zen, également connu sous le nom de Jason, et autrefois membre du parti « Le Mouvement pour le Changement », s’est vu refuser la possibilité de se présenter aux élections avec un parti politique existant. Il a décidé de créer son propre mouvement politique appelé « Lesotho d’abord » (Bassouttou Pele). Sa plateforme politique vise à créer des opportunités d’emploi et à réduire la dépendance aux produits importés en encourageant la production locale et l’exportation de produits manufacturés.
« Il faudrait commencer à produire sur place le Lesotho devrait avoir ses propres entreprises qui fabriquent des véhicules à moteur, des pièces de rechange des appareils électroniques. Nous devrions également exporter des articles produits dans le pays » a déclaré le potentiel candidat.
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En tant que chef du mouvement, Jason prévoit de promouvoir l’agriculture et l’élevage en introduisant des méthodes avancées telles que l’irrigation, l’agriculture sèche et les semences hybrides. Il met également l’accent sur le développement de l’éducation, en particulier dans les domaines de l’ingénierie, pour permettre la construction d’infrastructures de qualité. Il veut aussi introduire l’intelligence artificielle dans le domaine économique du pays.
Homme d’affaires, Jason a ouvert des entreprises dans lesquelles ils embauchent les populations, permettant ainsi de lutter contre le chaumage. Il est très serviable et beaucoup de personnes l’ont soutenu.
La candidature de Jason soulève des débats: est-elle légitime?
Néanmoins, la candidature de Jason soulève des débats sur l’intégration des étrangers en politique africaine. Alors que certains critiquent cette démarche, arguant que les Africains devraient occuper des postes clés dans leur propre pays, d’autres considèrent que l’Afrique peut progresser en intégrant des compétences et des expériences étrangères. La question est celle de savoir si c’est légitime que cette homme présente sa candidature dans un pays étranger.
Cette situation rappelle également le débat sur la mixité des parlements dans certains pays européens, où des Africains occupent des postes politiques importants. Certains se demandent si cela pourrait encourager les Africains à devenir plus influents sur la scène internationale et à booster leur propre développement.
La présence étrangère: bénéfique ou pas?
La présence d’étrangers en Afrique peut donc être vue comme une opportunité pour partager des connaissances et des expertises, mais aussi comme un défi pour préserver l’identité et la souveraineté nationale.
En conclusion, la candidature de Chao Chao Zen au Lesotho soulève des questions importantes sur l’intégration étrangère en politique africaine. Alors que certains voient cela comme une opportunité de progresser grâce à des compétences étrangères, d’autres s’inquiètent de la préservation de l’identité nationale et de la souveraineté. Cette situation invite à une réflexion approfondie sur les enjeux et les défis liés à l’intégration des étrangers dans le paysage politique africain.
Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa