Révélation accablante : La Chine aurait créé une police secrète à l’étranger pour traquer ses ressortissants dissidents
Une vidéo récente a fait surface, mettant en lumière une révélation troublante concernant l’implication de la Chine à l’étranger. Une organisation non gouvernementale, « Safeguard Defenders », a dévoilé des preuves suggérant que la Chine aurait mis en place des cellules de police secrètes dans plus de 54 pays européens et trois pays africains, plus précisément au Nigéria et en Tanzanie. Ces unités opéreraient discrètement pour traquer les ressortissants chinois considérés comme dissidents ou se comportant de manière inappropriée dans les pays étrangers.
D’après les informations de la publication, la mission principale de cette police alternative serait de combattre la criminalité, en mettant l’accent sur la lutte contre la cybercriminalité et la fraude téléphonique. Cependant, de nombreux experts et critiques ont soulevé des inquiétudes quant à l’utilisation de ces forces pour réprimer les voix dissidentes ou critiques envers le gouvernement chinois. De plus, la présence de ces forces de police est officieusement connue; le Chef de département de la sécurité Nigérienne a d’ailleurs affirmé ne pas être au courant de leur présence dans le pays.
Les autorités chinoises auraient déjà renvoyé plus de 230 000 ressortissants chinois de divers pays depuis 2014 jusqu’en mai 2022. Ce processus impliquerait souvent des tentatives de dissuasion, voire des pressions exercées sur les familles de ces individus pour les amener à se rendre en Chine et faire face à la justice.
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La réaction des différents pays face à l’intrusion des Chinois
Les pays européens, tels que les Pays-Bas, le Portugal et l’Irlande, ont réagi avec méfiance à la présence de ces polices secrètes chinoises sur leur territoire. Ils ont officiellement demandé la fermeture de ces installations, soulignant que cela violait leur souveraineté et leur intégrité nationale.
En Afrique, la situation est plus complexe, avec certains pays apparemment autorisant officieusement la présence de cette police secrète chinoise. Toutefois, des voix critiques s’élèvent pour dénoncer cette ingérence étrangère et appellent à préserver la souveraineté des États africains.
Il est important de noter que la Chine a investi massivement dans certains pays africains, ce qui a suscité des débats sur l’équilibre délicat entre l’aide économique et le respect des droits humains et de la souveraineté nationale. Certains pays africains ont exprimé leur mécontentement face à l’influence croissante de la Chine sur leur territoire, tandis que d’autres semblent prêts à coopérer étroitement avec elle.
La souveraineté des pays menacée
Le débat sur la légitimité et l’éthique de ces polices secrètes chinoises à l’étranger reste ouvert. D’un côté, la Chine affirme combattre la criminalité et protéger ses ressortissants à l’étranger. D’un autre côté, des accusations de répression et de surveillance de ressortissants chinois critiques envers le gouvernement chinois sont soulevées par les détracteurs. La Chine pourrait être là pour ses intérêts, ainsi, il importe de se lever contre toute intrusion étrangère en Afrique.
Cette révélation accablante soulève des questions fondamentales sur la souveraineté nationale, les droits humains et les relations internationales. Il sera crucial de suivre l’évolution de cette situation et d’évaluer les implications à long terme de ces actions chinoises dans le contexte des relations internationales.
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