Pourquoi les États-Unis Sanctionnent le Venezuela et Cuba : Le Capitalisme Américain au Cœur des Conflits Mondiaux
Entre pressions économiques, sanctions internationales et intérêts géostratégiques, les relations des États-Unis avec le Venezuela et Cuba révèlent une vision implacable du capitalisme mondial.
À travers le prisme des conflits avec Cuba et le Venezuela, cet article décrypte les logiques cachées de la politique extérieure américaine, dominée par la défense de ses intérêts économiques. Derrière les discours sur la démocratie ou les droits de l’homme, c’est une lutte pour le contrôle des ressources naturelles, la souveraineté des nations et l’expansion du capitalisme américain qui se joue.
Quand les États-Unis imposent leur loi : sanctions contre Cuba et le Venezuela
Les États-Unis d’Amérique n’ont jamais caché leur volonté d’imposer leurs normes économiques au monde entier. Deux pays en particulier en ont fait les frais : Cuba et le Venezuela. Ces nations, ayant choisi une voie socialiste, ont décidé de nationaliser leurs ressources naturelles et de se détacher du capitalisme américain. En réponse, Washington leur a infligé des sanctions économiques sévères, visant à asphyxier leur économie pour provoquer une révolte populaire.
Cuba subit ce régime depuis plus de 60 ans, et le Venezuela est dans le viseur depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chávez, puis de Nicolás Maduro. Malgré une large condamnation mondiale, les États-Unis maintiennent leur pression, ignorant les appels de la communauté internationale à mettre fin à ces embargos.
Le Venezuela dans le collimateur : nationalisation, pétrole et représailles
Le Venezuela, riche en réserves pétrolières, a longtemps été une terre d’investissement pour les multinationales américaines. Mais tout a changé lorsque le gouvernement a commencé à nationaliser le secteur énergétique, retirant le contrôle des entreprises étrangères pour le remettre entre les mains de l’État.
Résultat : les investisseurs américains ont perdu leurs parts, ce qui a provoqué l’ire de Washington. Sous prétexte de violations des droits de l’homme, les États-Unis ont :
- imposé des sanctions économiques
- interdit l’achat de pétrole vénézuélien
- menacé tout pays coopérant avec Caracas de sanctions punitives
Dernièrement, Donald Trump a déclaré que tout pays achetant du pétrole vénézuélien serait taxé à 25 %, un message clair : collaborez avec nos ennemis, et vous serez punis.
Cuba : une résistance historique face à l’impérialisme américain
Depuis la révolution cubaine de 1959, menée par Fidel Castro et Che Guevara, Cuba s’est libérée du joug américain. En récupérant ses ressources et en chassant les entreprises étrangères, l’île a affirmé son indépendance économique et politique. Mais cette souveraineté a un prix.
Les États-Unis ont :
- imposé un embargo commercial strict
- maintenu une base militaire à Guantanamo contre la volonté des Cubains
- interdit les investissements étrangers sur le sol cubain
Malgré cela, Cuba a tenu bon, devenant un symbole de résistance pour de nombreuses nations du Sud. Aujourd’hui encore, malgré l’appel de la majorité des pays membres de l’ONU à lever les sanctions, Washington persiste.
Une logique de domination déguisée en morale
Le discours officiel américain repose sur la défense de la démocratie, des droits humains et de la liberté des peuples. Mais à y regarder de plus près, il s’agit surtout de préserver des intérêts économiques et géopolitiques.
Quand un pays :
- refuse d’ouvrir ses marchés,
- rejette les investissements étrangers non contrôlés,
- ou choisit un modèle économique alternatif,
il devient automatiquement un « ennemi de la démocratie » aux yeux de Washington.
Les cas du Venezuela, de Cuba, mais aussi de l’Iran, de la Russie ou encore de la Chine, montrent que l’indépendance économique est perçue comme une menace.
Le capitalisme américain : pizza pour les uns, miettes pour les autres
Une analogie frappante est utilisée dans la vidéo :
Imaginez une pizza de 12 parts. Une seule personne en prend 8, laissant 4 parts aux 11 autres convives. Voilà le capitalisme selon les États-Unis.
Dans cette vision du monde, ceux qui remettent en cause la répartition injuste des richesses deviennent les cibles d’attaques économiques et médiatiques. Le Venezuela et Cuba, en privilégiant leur propre peuple dans la redistribution des ressources, sont vus comme des trouble-fêtes.
Cuba, Venezuela, Ukraine : même combat, même pression
Le plus inquiétant, c’est que cette stratégie d’intimidation économique dépasse les frontières de l’Amérique latine.
Un exemple récent mentionné dans la vidéo : lors d’une rencontre entre Donald Trump et Zelensky, les Américains auraient exigé 50 % des ressources minières ukrainiennes en échange de leur soutien militaire.
Ce chantage à grande échelle pose une question majeure : les États-Unis sont-ils réellement des défenseurs de la liberté, ou simplement les gardiens de leur propre empire capitaliste ?
Une stratégie d’asphyxie systématique
La logique américaine semble désormais bien rodée :
- Créer ou attiser une crise (politique, économique, militaire)
- Imposer des sanctions pour isoler le pays
- Soutenir l’opposition locale pour provoquer un changement de régime
- Récupérer les ressources et rouvrir les marchés aux multinationales américaines
Cette mécanique a été observée en Irak, en Libye, au Venezuela, à Cuba et même en Ukraine.
Le soutien de l’Afrique et d’autres nations indépendantes
Malgré cette pression, certains pays refusent de plier. L’Afrique du Sud, par exemple, continue de commercer avec le Venezuela, démontrant qu’un autre monde est possible, où les nations souveraines coopèrent sans subir de chantage.
Les voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses, pour dénoncer ce système d’intimidation économique mondiale orchestré par les États-Unis.
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Conclusion : Vers la fin d’un ordre mondial unipolaire ?
Les exemples de Cuba et du Venezuela illustrent la volonté des peuples à reprendre le contrôle de leur destin, malgré des décennies de pressions. La politique étrangère des États-Unis, motivée par le capitalisme et la domination économique, montre ses limites.
Mais les résistances s’organisent, les alliances se multiplient, et l’idée d’un monde multipolaire devient de plus en plus crédible.
À l’ère des réseaux sociaux et de l’information libre, les récits officiels sont remis en cause, et la vérité finit toujours par percer.
Le capitalisme ne peut prospérer que s’il est juste. Sans équité, il devient une forme de colonisation moderne.