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Sanctions contre Cuba et le Zimbabwe : Un regard sur les implications mondiales

Le président Cyril Ramaphosa prononça un discours captivant à l’Assemblée générale des Nations unies, centré sur les sanctions imposées à Cuba et au Zimbabwe. Son discours avait pour principaux axes les efforts de paix mondial et le rôle crucial de la communauté internationale. 

Ces sanctions, en vigueur depuis plus de soixante ans, avec des répercussions socio-économiques importants ont suscité des débats et des préoccupations à l’échelle internationale. Dans cet article, nous allons examiner en détail les origines, les objectifs et les conséquences de ces sanctions, ainsi que les appels à leur levée.

Les sanctions contre Cuba : Origines et objectifs

Cuba sous le poids des sanctions

L’histoire des sanctions contre Cuba remonte aux années 1960, lorsque les États-Unis ont imposé un embargo économique contre l’île. Les raisons derrière ces sanctions sont profondément ancrées dans l’histoire de la guerre froide. À l’époque, le leader cubain Fidel Castro avait renversé le régime pro-américain du président Fulgencio Batista après que ce dernier ait mené un coup d’État contre le président Carlos Prío Socarrás et qu’il l’ait forcé à s’exiler à Miami en Floride.

Le mouvement de Castro du 26 juillet a conduit à la Révolution Cubaine en décembre 1958. Castro nationalisa les biens américains à Cuba, notamment les banques américaines et les raffineries. Cette reforme n’a pas plu aux États-Unis, car ils perdaient leurs intérêts économiques dans le pays, notamment dans les secteurs du sucre, du pétrole et des raffineries. C’est ainsi que la CIA a initié la planification de leur renversement de Castro. Un an plus tard, sous la direction de Castro, Cuba a réussi à écraser une rébellion soutenue par la CIA.

C’est alors que les États-Unis ont commencé à imposer des sanctions en espérant exercer une pression économique sur Cuba pour que la population se révolte contre ses dirigeants. Cependant, cette approche n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. L’économie cubaine, bien que soumise à des contraintes, a continué à se développer, et la population n’a pas renversé le gouvernement comme prévu. Seulement, certaines sanctions ont affecté les soins de santé, car des médicaments essentiels n’ont pas pu entrer à Cuba, entraînant des conséquences humanitaires.

L’objectif de promouvoir le respect des droits de l’homme à Cuba n’a pas non plus été pleinement atteint, car le pays n’a pas connu une amélioration significative de la liberté d’expression.

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Les sanctions contre le Zimbabwe : L’affaire des terres agricoles

Zimbabwe: Le coût caché de 20 ans de sanctions économiques

Le Zimbabwe a également été touché par des sanctions internationales en raison des actions du président Robert Mugabe, qui a entrepris une réforme agraire en confisquant des terres que les colons blancs avaient pris. Mugabe a justifié cette mesure en affirmant qu’elle visait à redonner aux Zimbabwéens autochtones la propriété des terres. Malheureusement, les Zimbabwéens qui ont reçus les terres n’ont pas pu bien les gérer, ce qui a provoqué un effondrement de la production agricole.

Les sanctions contre le Zimbabwe ont été mises en place pour pousser le gouvernement de Mugabe à restituer les terres aux colons. Cependant, ces sanctions ont également eu un impact sur la population zimbabwéenne, en particulier sur l’accès aux médicaments et aux soins de santé.

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L’appel à la levée des sanctions

Le président sud-africain appelle la communauté internationale à lever les sanctions

Le discours du président Cyril Ramaphosa à l’ONU a mis en lumière la nécessité de mettre fin à ces sanctions jugées inutiles et injustes. De nombreux pays ont rejoint cet appel, affirmant que les sanctions n’ont pas atteint leurs objectifs initiaux et qu’elles ont causé des souffrances inutiles aux populations de Cuba et du Zimbabwe.

En outre, le président sud-africain a exprimé ses préoccupations quant aux répercussions indirectes des sanctions, soulignant que de nombreux Zimbabwéens touchés par ces mesures migrent vers l’Afrique du Sud à la recherche de conditions de vie meilleures. Cela a engendré une compétition sur le marché de l’emploi, un secteur déjà assez limité en termes d’offre d’emplois.

Il est important de noter que la grande majorité des nations membres des Nations unies a voté en faveur de la levée des sanctions, soulignant ainsi le soutien international en faveur de cette cause. Cependant, les États-Unis et Israël ont maintenu leur position en faveur des sanctions, créant une division dans la communauté internationale.

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Les conséquences des sanctions sur Cuba et le Zimbabwe

Malgré les sanctions persistantes depuis 60 ans, Cuba affiche des progrès notables. Le pays se distingue par son haut taux d’alphabétisation, et il compte un médecin pour seulement 150 patients, ce qui contraste avec l’Angleterre où deux médecins s’occupent de 1000 patients. De plus, Cuba offre des services de santé, d’éducation, de logement et de sécurité de l’emploi gratuits.

Cependant, les sanctions ont eu des conséquences négatives sur l’accès à certains médicaments et ont limité la liberté d’expression. Aussi, elles ont entravé le pays dans son développement, en grande partie en raison de l’interdiction d’échanger avec d’autres nations. L’objectif des pays qui appliquent les sanctions est de démontrer qu’il n’y a que le capitalisme comme le seul moyen de progrès, ce qui est un concept totalement erroné.

Le Zimbabwe, quant à lui, a subi des perturbations économiques importantes en raison des sanctions, en plus des problèmes internes liés à la réforme agraire. La population zimbabwéenne a souffert de la pénurie de médicaments et de l’instabilité économique.

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Appel à la révision des sanctions

Le discours du président Ramaphosa a suscité des discussions sur la nécessité de réévaluer les sanctions contre Cuba et le Zimbabwe. Alors que la communauté internationale demande de plus en plus la levée de ces sanctions, les implications de ces mesures sur les populations des deux pays demeurent un sujet de préoccupation. Il est essentiel de continuer à débattre de cette question et de trouver des solutions pour améliorer la situation des habitants de Cuba et du Zimbabwe, tout en respectant les intérêts et les préoccupations des pays qui ont imposé ces sanctions.

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