La nécessité d’une diplomatie respectueuse : la leçon africaine pour les grandes puissances

Dans la vie, nous avons toujours besoin de quelqu’un de plus petit que nous, peu importe notre force, notre pouvoir, nos capacités et nos compétences. À un certain moment, nous avons besoin de quelqu’un de moins dominant, moins emphatique que nous. Cela fait partie intégrante de la vie.

Par exemple, dans nos souvenirs d’école primaire, il arrive que quelqu’un soit beaucoup plus fort que les autres. À un certain moment, les autres élèves en ont assez et se lèvent contre cette personne pour essayer de la faire tomber. C’est une façon pour les plus petits de se défendre.

Les Américains sont absents en Afrique

Dans cette lancée, nous avons affaire à un diplomate américain qui discute de l’impact négatif de la diplomatie étrangère américaine. Après la demande de soutien de l’ONU pour la marche contre la Russie en Ukraine, de nombreux pays africains se sont abstenus de voter contre la Russie. Non pas parce qu’ils soutiennent la Russie, mais parce que dans l’histoire, on constate que la Russie n’a pas causé de dommages lors de la période coloniale en Afrique. Les pays occidentaux, en revanche, ont appauvri et persécuté les pays africains. La Russie n’était pas présente en Afrique et quand elle l’était, c’était pour soutenir certaines nations africaines dans leur lutte pour la liberté, en occurrence l’Afrique du Sud.

Le diplomate américain souligne clairement son inquiétude et son incompréhension face à l’inaction de l’Afrique lors du vote. Pourtant, la repose est simple: les Américains sont absents en Afrique.

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Chine-Afrique: une coopération gagnant-gagnant

Pendant ce temps, la Chine travaille jour et nuit pour investir en Afrique avec une diplomatie plus légère. La Chine ne recourt pas à la force militaire ou aux sanctions, mais propose des projets de développement, comme la construction de routes et de chemins de fer. Par exemple, la Chine a construit des infrastructures de transport au Kenya, ce qui facilite le déplacement des biens économiques de Nairobi à Mombasa.

Aussi, elle offre des opportunités et des avantages mutuels, même si ce n’est pas toujours parfaitement équilibré. Cela ne signifie pas que la Chine est meilleure, mais plutôt que les États-Unis reconnaissent que leur approche diplomatique internationale a été trop imposante et récemment critiquée, comme le souligne la visite de Kamala Harris en Afrique.

Les Américains reconnaissent leur tort et proposent des solutions

En effet, les États-Unis ont demandé aux Africains d’accepter leur mode de vie et ont imposé des sanctions à des pays comme l’Ouganda qui ont refusé de se conformer. Des parlementaires et des hommes politiques américains sont venus en Afrique pour exiger que les Africains s’alignent sur l’Occident, mais ont reçu des réponses de résistance. En revanche, la Chine propose des partenariats et tente de s’adapter à la culture locale. Les États-Unis doivent adopter une politique étrangère basée sur le respect et l’acceptation, plutôt que de moraliser et imposer leur façon de penser à une population qui se préoccupe de ses besoins quotidiens.

Les diplomates ont ainsi proposé une alternative d’action basée sur une collaboration mutuellement bénéfique. L’objectif est que les Africains puissent acquérir des connaissances et des compétences pour construire leur propre avenir, plutôt que de dépendre de l’aide et de la mendicité. Il est important de reconnaître que les politiciens américains demandent un changement de politique internationale de la part du gouvernement américain, en adoptant une approche respectueuse et gagnant-gagnant, où tout le monde peut progresser.

En conclusion, il est important pour les Africains d’apprendre des expériences passées et de rechercher des partenariats mutuellement bénéfiques, sans succomber à une forme de colonisation orientale après avoir rejeté la colonisation occidentale. De plus, les occidentaux ont besoin des Africains.

Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa