La jeunesse burkinabè engage un combat patriotique pour l’Afrique
Au Burkina Faso, une jeunesse clairement patriotique, courageuse et déterminée a décidé de mettre fin à la transition de Paul-Henri Sandaogo Damiba. Ce pays, berceau de la révolution menée par Thomas Sankara, est au cœur des aspirations de cette jeunesse qui désire transformer le pays et changer les choses.
Le défi inachevé de Paul-Henri Sandaogo Damiba
Le 24 janvier 2022, Paul-Henri Sandaogo Damiba renversait Marc Christian Kaboré du pouvoir, débutant ainsi sa transition. Il avait promis de restaurer la protection des libertés civiles sur tout le territoire, redorer le blason du Burkina Faso face aux attaques terroristes, et rétablir l’ordre constitutionnel et le fonctionnement de l’État de droit.
Malheureusement, neuf mois après son accession au pouvoir, aucun de ces objectifs n’a été rempli. Le terrorisme reste une menace persistante dans le Sahel, avec une terreur qui demeure principalement chez les civils burkinabè et l’armée confrontée à de sérieuses difficultés. Sur le plan diplomatique et international, le Burkina Faso a échoué à rétablir son autorité et à participer activement à la rééquilibration régionale.
Le président Damiba, qui avait promis de tirer les leçons des erreurs de son prédécesseur et de ne pas commettre les mêmes erreurs, semble n’avoir pas réussi à appréhender le problème du terrorisme dans sa région. Le terrorisme au Sahel est lié aux troubles géopolitiques et géostratégiques après la mort de Kadhafi, tué par l’OTAN mais cette réalité est souvent ignorée dans les discussions internationales.
Terrorisme au Sahel : Des enjeux géopolitiques et une volonté de déstabilisation masquée
Par ailleurs, il est important de noter que le président Kadhafi voulait installer une monnaie continentale qui risquait de détrôner le dollar et valoriser l’Afrique. L’OTAN, dans ce cas, ne pouvait pas le lui autoriser. C’est la raison pour laquelle ils se ont associés à leurs partenaires obscurs, le Qatar et l’Arabie Saoudite pour contrer les intentions de Kadhafi. À partir de là, le Sahel vit un trouble interminable, avec l’al-Qaïda, le Groupe islamique qui sème la terreur dans la région, ayant pour base arrière le Qatar et l’Arabie Saoudite.
Dans ce contexte, ces acteurs extérieurs ont cherché à déstabiliser la région en prétendant combattre le terrorisme. Toutefois, leur véritable intention était de s’emparer des richesses et des ressources de la région tout en maintenant une autorité sur le plan mondial. Sous couvert d’apporter de l’aide, ces acteurs exigeaient en réalité des accords pour gérer certaines régions et établir une présence durable sans transparence. Leur objectif était de garder les populations africaines dans la pauvreté, la misère et la dépendance, tandis qu’ils profitaient des ressources du Sahel.
La lutte contre le terrorisme soulève une question cruciale pour les pays africains affectés : doivent-ils faire face seuls à cette menace ou accepter l’aide des néocolonialistes qui pourraient avoir leurs propres agendas cachés ? Certains pays africains, comme le Ghana, ayant accepté une présence occidentale semblent avoir moins de problèmes avec le terrorisme, tandis que d’autres, comme le Togo et le Mali refusant cette influence, subissent davantage d’attaques.
Le combat de la jeunesse Burkinabè : Un Combat pour tous en vue d’une Afrique libre
La jeunesse burkinabè qui se lève aujourd’hui, par l’intermédiaire du capitaine Traoré pour défendre son pays et son continent est bien consciente de ces enjeux géopolitiques et géostratégiques, enjeux que les prédécesseurs ont ignoré, ce qui a causé leur échec. Elle veut briser les chaînes du néocolonialisme et s’associer à ceux qui veulent aider l’Afrique à avancer vers un avenir meilleur.
Ce combat n’est pas seulement celui du Burkina Faso, mais un combat africain et mondial pour la liberté, la dignité et la prospérité. Ces jeunes sont déterminés à prendre en main leur destinée et à mettre fin à la pauvreté et à la misère imposées par des intérêts étrangers.
Néanmoins, la question qui reste maintenant est de savoir si cette jeunesse trouvera le soutien nécessaire pour réussir sa quête. L’Afrique et le monde doivent comprendre l’importance de cette lutte et apporter leur aide à cette jeunesse agile, brave et forte.
Le Burkina Faso et le Mali sont au cœur d’une bataille contre le néocolonialisme et le terrorisme. Leurs combats sont étroitement liés à la volonté de préserver leur souveraineté et de s’émanciper des influences étrangères qui ont souvent conduit à l’instabilité et à la souffrance.
Enfin, la jeunesse burkinabè qui s’élève aujourd’hui est un symbole d’espoir pour toute l’Afrique. Son combat patriotique est un appel à la solidarité mondiale pour mettre fin aux ingérences extérieures et permettre à ce continent de prendre pleinement son destin en main. Soutenir cette jeunesse, c’est soutenir l’avenir de l’Afrique.
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