AfriquePar Zack

La CPI au milieu d’une polémique de discrimination envers les pays africains

La Cour pénale internationale,(CPI) est une institution visant à juger les personnes qui commettent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes brutaux. Elle a été crée dans le but de rendre le monde plus équitable et de faire en sorte que les criminels répondent de leurs actes en justice. Dans une société, il y a toujours des conflits et pour cela, il est nécessaire d’avoir un système de justice pour juger les coupables et tirer des conclusions justes.

En effet, la CPI est régie sous le statut de Rome. Elle est la première cour pénale internationale permanente fondée sur un traité pour aider à mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes les plus graves qui préoccupent la communauté internationale. De plus, 123 pays sont des États parties au statut de Rome de la CPI. Elle compte actuellement 123 pays signataires du Statut de Rome, parmi lesquels 33 sont africains, 19 asiatiques, 18 européens orientaux et 25 des Caraïbes.

La CPI a été créée en 2002 dans le but de mettre fin à l’impunité des criminels les plus graves et de promouvoir le respect des droits internationaux.

La CPI est-elle une cour juste et impartiale?

La cour pénale internationale(CPI)

Cependant, la CPI est rigoureusement critiquée, soulignant sa sélectivité et son manque d’équité dans ses poursuites. Elle semble se focaliser principalement sur les criminels africains, alors que des criminels de guerre d’autres régions du monde, tels que les États-Unis, Israël, la Russie, et la Chine, ne sont pas jugés par cette cour. Les pays africains à l’instar du Zimbabwe, du Rwanda ont exprimé leur désaccord avec la manière dont la justice est rendue par la CPI. D’autres pays comme le Burundi ont décidé de ne plus en faire partie arguant que Georges Bush et Tony Blair qui ont commis des crimes de masse n’ont pas été jugés.

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Certains pays voient la CPI comme un instrument de puissances étrangères qui visent à poursuivre uniquement les Africains qui résistent à leurs intérêts. En effet, certaines ONG qui sponsorisent la CPI appartiennent à des personnalités influentes comme George Soros, ce qui soulève des doutes quant à la neutralité de la Cour. Les États-Unis et d’autres grandes puissances restent hors de portée des poursuites internationales, tandis que des dirigeants africains sont régulièrement inculpés. Aussi, si certains dirigeants Africains ne sont pas punis malgré leurs crimes, c’est qu’ils répondent quelque part aux besoins des Occidentaux.

De plus, les noirs sont toujours mis à la tête des institutions pareilles pour ne pas faire passer les décisions prises comme racistes. Cela relève d’une volonté de manipulation, car les noirs auront la sensation que la personne qui est à la tête ne voudrait pas leur mal, car ils ont la même origine. Une analogie qui semble se révéler fausse d’après les circonstances.

La nécessité d’une collaboration Africaine pour promouvoir une véritable justice

Dans cette perspective, il serait judicieux d’appeler à une meilleure solidarité et collaboration entre les pays africains. Il serait plus bénéfique que les Africains fondent leurs propres plateformes de justice pour juger leurs propres criminels et travailler ensemble en tant que communauté pour lutter contre l’impunité et promouvoir une véritable justice internationale.

En fin de compte, loin de qualifier la CPI d’inutile, il est important de comprendre que le système international de justice doit être équitable et ne pas être sélectif selon les intérêts politiques des puissances étrangères. La coopération et la solidarité entre les nations africaines pourraient contribuer à une meilleure administration de la justice et à l’établissement de l’état de droit sur le continent.

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