La CEDEAO face à l’union des pays membres : entre soutien ou entrave à l’indépendance africaine?
Les pays membres de la CEDEAO ont décidé de maintenir les sanctions existantes à l’encontre du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée, tout en imposant une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et aux fonctionnaires de ces pays.
La conférence des chefs d’État et du gouvernement de la CEDEAO a pris cette décision, comme l’indique le communiqué signé par Umaro Sissoco Embaló, le président en exercice de la CEDEAO. Ces sanctions font suite aux événements politiques et sécuritaires qui ont eu lieu dans ces trois pays.
La CEDEAO: Derrière cette institution, se cachent des intérêts étrangers
Cette institution, qui est censée soutenir le peuple africain et promouvoir son avancement, suscite aujourd’hui des interrogations quant à sa réelle indépendance vis-à-vis des forces extérieures. Certains voient dans cette institution un instrument contrôlé par des puissances étrangères au détriment des intérêts africains.
Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, ont pris la décision de se lever pour défendre leur avenir et leurs intérêts face à des défis majeurs tels que le terrorisme. Alors, pourquoi lorsque ces pays étaient en difficulté, la CEDEAO ne leur a pas prêté mains fortes en signe de soutien?. Au contraire, ce que cette organisation met en lumière c’est une évidente négligence envers ses pays membres. Malgré les difficultés auxquelles ils font face, ces nations cherchent à progresser ensemble en envisageant la création d’une fédération, une union forte qui s’opposerait au néocolonialisme et défendrait les véritables intérêts africains.
Il y a quelque temps, les ministres des affaires étrangères du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée se sont concertés en vue de se rapprocher de la CEDEAO, dans l’objectif de réintégrer cette institution et collaborer étroitement avec la communauté économique régionale. Il est évidents que ces nations ont soigneusement élaboré un plan d’action visant à assurer un fonctionnement optimal du comité et à favoriser l’épanouissement des peuples africains. Toutefois, malgré la clarté de leur proposition, celle-ci a été inexplicablement rejetée, les raisons de ce rejet demeurant inconnues. Ce qui est pour autant sûr, c’est que des enjeux géopolitiques se cachent derrière ce refus.
La CEDEAO craint une quelconque union entre ces trois pays
L’une des raisons pour lesquelles la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest interdit aux leaders du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée de ne pas quitter leur pays, est qu’elle aurait peur d’une quelconque union entre ces trois états. Le comité a compris qu’en laissant ces présidents libres, ils seront en capacité de s’allier, de se comprendre, de raconter la vérité et de tisser des liens très fort pour défendre leur cause.
Malgré les difficultés auxquelles elles font face, ces nations cherchent à progresser ensemble en envisageant la création d’une fédération, une union forte qui s’opposerait au néocolonialisme et défendrait les véritables intérêts africains. Cependant, la CEDEAO semble s’opposer à cette dynamique et cherche à étouffer cette aspiration à l’indépendance et à la vérité. L’interdiction de voyager imposée aux dirigeants de ces pays en est un exemple frappant. Cette mesure semble viser à entraver leur capacité à se comprendre, à s’unir et à construire un futur commun.
Peuple africain: il est temps de se réveiller!
Face à cette situation, certains responsables africains ont dénoncé l’ingérence de forces extérieures dans les affaires internes de leurs pays, notamment la France, et appellent à une résistance collective des Africains pour faire face aux intérêts étrangers et avancer vers un avenir véritablement indépendant.
La CEDEAO, quant à elle, projette de créer une force régionale de lutte contre le terrorisme, qui, selon certains, pourrait être utilisée pour contrôler et réprimer les mouvements politiques indépendantistes dans ces pays, plutôt que pour réellement combattre le terrorisme.
Tout compte fait, la situation actuelle dans ces trois pays d’Afrique de l’Ouest soulève de nombreuses questions sur les véritables intentions de la CEDEAO et sur la manière dont elle agit vis-à-vis des pays membres qui cherchent à prendre en main leur destinée et à lutter pour leurs intérêts nationaux et africains.
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