Addis-Abeba: des observateurs israéliens chassés lors d’une réunion de l’Union Africaine
Dans un événement survenu lors de la cérémonie d’ouverture de l’Union africaine à Addis-Abeba en Éthiopie, une délégation diplomatique israélienne a été expulsée de la salle de conférence par le personnel de sécurité. Cette action a déclenché une vive réaction de la part de Jérusalem.
La délégation israélienne comprenait des membres tels que Sharon Bar Lee, directrice adjointe pour l’Afrique au ministère des Affaires étrangères, et d’autres participants. Selon les informations, le personnel de sécurité de la conférence a demandé aux membres de la délégation israélienne de quitter la salle.
L’Union africaine est un lieu où les pays africains se réunissent pour discuter des progrès du continent. L’expulsion d’une délégation israélienne d’observateurs a soulevé des questions sur la présence d’observateurs étrangers lors de réunions africaines.
Par ailleurs, cet incident, a été qualifié de grave par le porte parole du ministère israélien des affaires étrangère, notant que Bar Lee était un observateur accrédité avec une étiquette d’entrée. Cependant, Israël a accusé l’Afrique du Sud et l’Algérie d’être à l’origine de cette décision, considérant leur action comme extrémiste car d’après eux, ce sont ces deux pays qui ont poussé ce sentiment d’anti-israéliens en Afrique. Cela a donc soulevé des interrogations sur l’acceptation d’observateurs africains dans d’autres régions du monde, notamment en Europe et aux États-Unis.
L’Afrique sous le contrôle de l’Occident
Remarquons que, il n’y a qu’en Afrique où pendant les réunions concernant le continent on constate toujours la présence étrangère. Pendant les réunions de l’Union européennes y’a t-il déjà eu des africains entrain d’y assister sous prétexte d’observation?
Ce qui s’est passé en Egypte met en lumière un autre aspect des relations entre l’Afrique et les autres pays. Le continent africain est sous le paternalisme étranger qui ne dit pas son nom. En effet c’est l’occident qui construit des infrastructures, qui offre des fonds pour des campagnes électorales, pour des aides maladies et autres en Afrique. Raisons pour lesquelles les étrangers pensent avoir pleins droits d’observations sur ce qui se passe dans le continent. Prenons l’exemple du bâtiment de l’Union Africaine que la Chine avait construit en l’Afrique en implantant des dispositifs d’espionnages, avec un système piraté. Si les africains avaient eux même construit cette bâtisse y aurait-il eu ce problème d’espionnage? Pourquoi les leaders africains ne peuvent-ils pas se mettre ensemble pour construire leur propre parlement à l’abri de toutes fuites?
L’incapacité des leaders africains à s’entendre
Certains pensent que la présence des israéliens avait déjà été discuté au sommet de l’Union Africaines entre les pays concernés, mais les responsables n’avaient pas pu se mettre d’accord, ce qui a causé ce désagrément. C’est exactement ce qui s’est passé pendant le conflit entre les anglophones et les francophones. En effet, l’Union Africaine est censée travailler en permutation, mais l’Afrique francophone tenant les manettes et étant en majorité voulait à elle seule la gouvernance de l’UA. Pendant cette période il y’a même eu affront entre Julius Malema et d’autres représentants africains parce que celui-ci avait remarqué qu’il y avait une manipulation extérieure essayant ainsi d’empêcher les anglophones de diriger. Cependant, l’on se poserait des questions: Pourquoi est ce que les africains sont-ils incapables de s’unir et de prendre une décision dans un but commun? D’autre part, l’Afrique n’a t-elle pas besoin d’indépendance?
On peut conclure en suggérant que l’Afrique devrait se diriger vers une plus grande autonomie et décider de son propre destin sans l’influence ou l’imposition d’autres nations. En 2023, l’Afrique cherche à être maître de sa propre direction et à prendre des décisions qui bénéficient à l’ensemble du continent.
Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa