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Unis pour un avenir prospère : L’appel de l’Afrique à l’unité, à la souveraineté et à l’action indépendante pour un destin collectif

 L’Afrique traverse des moments très difficiles depuis quelques temps. Distraite par le football, la Coupe du Monde ou les nouvelles locales, la population africaine se doit de prendre conscience de l’importance de son destin. Bloquée dans ses projets d’avenir, l’Afrique doit faire face à des défis majeurs liés au réchauffement climatique, à la néo colonisation et à la corruption.

Kwame Nkrumah : Un visionnaire déterminé à unir l’Afrique vers la prospérité

Le passé historique de l’Afrique révèle des tentatives de fédérer le continent pour le protéger de l’extérieur. Des leaders visionnaires, tels que Kwame Nkrumah, ont proposé l’idée d’une Afrique unie, avec une structure politique forte comprenant une banque centrale, un tribunal de droit de l’homme et un parlement africain.

Kwame Nkrumah a exprimé sa vision en déclarant : « Nous devons forger une union politique sans nécessairement sacrifier leur souveraineté, qu’elle soit grande ou petite. Cette union serait basée sur la coopération en matière de défense, de diplomatie, d’affaires étrangères, ainsi que sur la création d’une citoyenneté commune, d’une monnaie africaine, d’une zone monétaire africaine et d’une banque centrale africaine. Notre objectif est de réaliser la libération totale de notre continent. Pour cela, il est essentiel de mettre en place un système de défense commun, sous un haut commandement africain, afin d’assurer la stabilité et la sécurité de l’Afrique. »

Cependant, cette idée s’est heurtée à une division entre les deux grands groupes qui ont émergé. Le premier, représenté par le Groupe de Casablanca, se démarque par des leaders tels que Kwame Nkrumah, alors président du Ghana. Parmi les autres nations se trouvent l’Algérie, la Guinée, le Maroc, l’Égypte, le Mali et la Libye. De l’autre côté, émerge le Groupe de Monrovia, dirigé par Léopold Sédar Senghor du Sénégal, et soutenu par le Nigeria, le Liberia, l’Éthiopie ainsi que les colonies françaises. A cet effet, Senghor et son groupe optent pour une approche graduelle de l’intégration. Ils mettent en avant une stratégie axée sur l’économie, visant à unir l’Afrique de manière progressive. Leur objectif est de préserver l’identité nationale et la souveraineté des pays africains.

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De l’héritage de l’OUA à l’avenir de l’Union Africaine: défis et perspective

Après avoir remarqué les incompétences et les insuffisances de L’OUA, l’Union africaine (UA) fut crée le 9 juillet 2002. L’objectif de l’UA était de défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance de ses Etats membres, accélérer l’intégration socio-politique du continent, promouvoir l’intégration politique et économique du continent. Cependant elle aussi se trouve aujourd’hui confrontée à de nombreux défis.

Le manque de capacité de l’Union africaine à accomplir efficacement ses missions

Mouammar-Kadhafi: un homme très courageux qui na pas su être protégé par l’Union africaine

Au cœur de cette réflexion, émerge une question primordiale : comment une organisation créée par des Africains pour défendre leurs intérêts a-t-elle pu demeurer sans réaction face à la tragique fin de Kadhafi, un acteur africain majeur ? Cette interrogation soulève une contradiction troublante. Si l’objectif de cette entité était bel et bien de protéger la souveraineté et les intérêts des États membres, comment expliquer que l’Europe, la France, les États-Unis et l’OTAN aient pu bombarder la Libye et imposer leurs agendas sans rencontrer de résistance ? Cette passivité apparente évoque la notion de lâcheté, où l’on tolère l’agression extérieure sans se défendre. En conséquence, se pose la question légitime : est-il acceptable qu’une organisation telle que l’Union Africaine ne parvienne pas à agir efficacement pour protéger les intérêts africains ?

Plusieurs facteurs semblent contribuer à cette incapacité. Le désordre, la corruption et le manque d’intégration fragilisent la capacité de l’Union Africaine à agir de manière collective.

Un aspect notable est le financement de l’Union africaine. La majeure partie de son budget, soit 59 %, provient de pays étrangers, tandis que seulement 41 % est géré directement par l’Union africaine. Cependant, de nombreux pays membres ne contribuent pas financièrement, sapant ainsi les moyens nécessaires pour mener des actions coordonnées en faveur de l’Afrique. Pourtant, l’Afrique doit faire face à des enjeux majeurs, notamment le réchauffement climatique, qui bouleverse déjà la vie de millions de personnes.

Des intérêts étrangers ont également contribué à bloquer la production de ressources africaines essentielles, tels que le charbon( L’Afrique du sud est presque dans le noir car 80% de son électricité provient du charbon), le cacao, le maïs ou le café. Ces actions ont de graves conséquences économiques et sociales pour le continent.

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Unis pour un avenir prospère : L’appel de l’Afrique à la conscience collective et à l’action indépendante

Pour que l’Afrique puisse se défendre et avancer, elle doit d’abord s’unir et prendre conscience de son potentiel collectif. Les leaders africains doivent se montrer forts, dignes et indépendants pour pouvoir parler d’une seule voix sur la scène internationale. Cela nécessite également une participation active de chaque pays membre de l’UA pour financer et soutenir cette organisation.

La prise de conscience et l’action collective doivent venir de la jeunesse africaine, qui doit se lever pour défendre ses intérêts et l’avenir du continent. Il est temps de se libérer de la mentalité de la mendicité et de l’attente de l’aide extérieure. L’Afrique possède les richesses et les ressources nécessaires pour se développer, mais cela ne pourra se faire que si tous les Africains s’unissent dans un véritable esprit de solidarité.

L’Union africaine doit jouer un rôle central dans cette quête d’unité et de souveraineté. Elle doit devenir une organisation véritablement représentative des intérêts africains, soutenue financièrement par ses membres pour agir en toute indépendance. Cela requiert des réformes profondes et un engagement collectif pour sortir de la dépendance étrangère.

Si l’Afrique veut forger son destin et protéger ses intérêts, elle doit se défaire des divisions internes et travailler main dans la main pour une Afrique unie, forte et indépendante. C’est seulement ainsi que le continent pourra relever les défis du réchauffement climatique, de la néo colonisation et de la corruption, et construire un avenir prospère pour ses citoyens. La jeunesse africaine doit être le moteur de ce changement, car l’avenir de l’Afrique repose entre ses mains.

Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa

 

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