
Alors que la situation en Tunisie suscite de vives inquiétudes, de nombreux Tunisiens ont été témoins de violences et d’agressions envers des migrants subsahariens depuis quelques jours. Ces actes choquants ont poussé certains à réagir et à demander des comptes au gouvernement.
Le problème de trois personnes devient rapidement celui de tous

L’origine de ces agressions semble remonter au 3 juillet, lorsque des Tunisiens ont attaqué des migrants subsahariens à Sfax, la deuxième ville du pays. Les violences auraient été déclenchées par un incident impliquant un Tunisien et trois migrants subsahariens. Cependant, on se demande pourquoi les autorités n’ont pas agi plus tôt pour arrêter les coupables, sachant qu’il s’agissait d’un groupe de personnes spécifique.
Des témoignages poignants de migrants subsahariens ont été recueillis, décrivant des agressions physiques et des humiliations. Certains subsahariens ont été abandonnés dans le désert par la police tunisienne, ce qui a choqué la communauté internationale. En effet, ceux qui étaient arrêtés dans les rues, devant les postes de police étaient immédiatement raflés et emmenés au désert. Ceux qui avaient pu échapper à la police se sont cachés dans des endroits surs tandis que les assaillants tunisiens ne sont même pas recherchés.
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L’inaction du gouvernement remise en question
Ces violences racistes et xénophobes ont suscité l’indignation parmi de nombreux Tunisiens conscients de l’importance de l’unité et de la fraternité entre les peuples. Aussi, le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger les migrants et pour poursuivre les agresseurs.
Une explication possible à ces événements tragiques est la déclaration controversée du président tunisien, Kaïs Saïed qui a évoqué un complot visant à changer la démographie du pays en remplaçant les Arabes musulmans par des Noirs africains. Une telle rhétorique peut alimenter les tensions et mener à des actes de violence.
La communauté internationale, y compris l’Union africaine, avait réagi en retirant une réunion prévue en Tunisie en signe de protestation contre ces propos racistes. Ce qui semble ne pas être suffisant comme punition.
Face à cette crise, des questions importantes se soulèvent quant à la responsabilité du gouvernement tunisien dans la lutte contre le racisme et l’impunité envers les agresseurs. Certains critiquent le manque d’actions concrètes pour arrêter les coupables et garantir la sécurité des migrants subsahariens.
Une lutte contre le racisme et ses précepteurs doit être engagée
Dans ce contexte, l’on s’interroge sur la manière de mettre fin à ces actes de violence et de xénophobie. Certains appellent à lutter contre le racisme et à promouvoir la dignité et l’égalité pour tous. D’autres proposent de se battre contre un gouvernement perçu comme corrompu et incapable de protéger les droits des migrants.
En fin de compte, la situation en Tunisie appelle à une réflexion profonde sur les questions de tolérance, d’acceptation et de coexistence pacifique entre les peuples. Si le gouvernement tunisien ne prend pas des mesures appropriées pour mettre fin à ces agressions, la réputation du pays en matière de droits de l’Homme et de justice sera sérieusement entachée. Il est essentiel que la société tunisienne se mobilise pour faire face à ces défis et construire une nation où chacun est respecté et protégé, indépendamment de son origine ethnique ou de sa nationalité. Aussi, il est essentiel pour chacun de rester chez soi et de se développer car l’Afrique entière est dotée de nombreuses richesses inexploitées. L’honneur et la dignité doivent être des idéaux pour tous.
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