Le Zimbabwé réclame réparation pour les sanctions imposées depuis deux décennies

Un groupe de pression zimbabwéen a décidé de mettre la pression sur l’ambassade américaine afin de demander réparation pour les sanctions injustement imposées contre le Zimbabwe il y a deux décennies. Ces sanctions, imposées par les États-Unis et l’Angleterre, ont eu un impact dévastateur sur le pays. Les Zimbabwéens vont ainsi marcher devant l’ambassade des Etats-Unis pour se faire entendre.

L’équipe juridique du groupe de pression anti-sanctions du Zimbabwe a déposé une requête en justice pour demander des réparations aux États-Unis. Au cours des 22 dernières années, le Zimbabwe a subi d’importantes pertes économiques et sociales, tandis que la population a souffert de maladies transmissibles évitables. Cette action en justice vise à obtenir justice pour les conséquences néfastes des sanctions.

Les origines des sanctions imposées au Zimbabwe

Les sanctions ont été imposées au Zimbabwe en raison de divergences avec le pays sur son programme de réforme agraire qui visait à remédier au déséquilibre de la répartition des terres coloniales. Pour comprendre cette situation, il est nécessaire de remonter dans le temps. Les Européens sont arrivés en Afrique et ont colonisé le Zimbabwe, prenant possession des terres agricoles les plus productives et maltraitant les autochtones. Cependant, lors de l’indépendance, le président Robert Mugabe a entrepris une redistribution des terres aux Zimbabwéens. Cette mesure a suscité des tensions et a conduit à l’imposition de sanctions par les États-Unis et l’Angleterre interdisant les exportations ou les importations sur la scène internationale. Ceci peut donc entrainer des sanctions pour tout pays qui voudrait coopérer avec eux.

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Les conséquences des sanctions sur le Zimbabwe

Les sanctions ont eu un impact dévastateur sur l’économie zimbabwéenne, touchant tous les aspects de la vie quotidienne des citoyens. Les pertes économiques et sociales ont été considérables, et de nombreuses personnes ont perdu la vie en raison de maladies évitables. Malgré le départ de Mugabe, les sanctions continuent de peser sur le pays, affectant la population dans son ensemble. Aujourd’hui on compte plus de 1.500.000 Zimbabwéens vivant en Afrique du Sud car les conditions de vie au Zimbabwe sont devenues atroces.

L’appel à la réparation des dommages

Le groupe de pression zimbabwéen demande des compensations pour les sanctions imposées il y a deux décennies. Il est nécessaire de souligner que d’autres nations ont reçu des réparations pour des injustices subies, tels que les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui ont été payés par les allemands, à hauteur de 48 millions de dollars. Même si la vie humaine ne vaut pas cette somme d’argent, c’est l’intention qui compte. De même, les propriétaires d’esclaves en Angleterre ont été payés pour pertes de biens, à hauteur de 40 milliards de livres.

Cependant, quand vient le tour de l’Afrique, on demande de passer à autre chose. Aussi, la question de la légitimité des sanctions persistantes est remise en cause, maintenant que Mugabe n’est plus au pouvoir. Il est donc impératif de solliciter une réparation pour les souffrances endurées par la population zimbabwéenne.

Les conséquences des sanctions sur le Zimbabwe persistent et le groupe de pression zimbabwéen lutte pour obtenir réparation pour les pertes économiques et sociales subies par le pays depuis deux décennies. Les demandes de compensations sont motivées par le désir de rétablir la justice et de reconnaître les souffrances infligées à la population. La question des sanctions internationales et de leurs effets à long terme sur les pays concernés continue d’être débattue.

Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa