AfriquePar Zack

La suspension de France 24 au Burkina Faso : une mesure pour protéger la souveraineté nationale et combattre la violence terroriste

Dans un communiqué officiel, le gouvernement du Burkina Faso annonce la suspension de la diffusion de France 24 sur son territoire. Cette décision fait suite à la diffusion d’une interview du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique sur la chaîne française. Le gouvernement burkinabè accuse France 24 de donner une tribune aux groupes terroristes, contribuant ainsi à légitimer leurs actions et leurs discours de haine et de division.

Selon le gouvernement, il est primordial de se faire respecter dans la vie, même si l’on n’est pas puissant ou n’a pas de moyens. Il considère que la diffusion de contenus terroristes va à l’encontre des intérêts vitaux du peuple burkinabè et alimente la violence et la barbarie terroriste dans le pays depuis 2015.

Le gouvernement burkinabé accuse France 24 d’être complotiste

France 24 suspendu du territoire burkinabè

Selon le communiqué, le gouvernement aurait découvert qu’il y’a de cela deux semaines un interview du chef d’Al qu’Aïda au Maghreb Islamique sur les antennes de France du groupe média France monde.

Sans contester la liberté des choix éditoriaux de la chaine, le gouvernement s’interroge cependant sur l’éthique qui gouverne la pratique professionnelle du journalisme su France 24. Cette suspension soulève également la question des collaborations éventuelles entre des médias et des groupes terroristes, bien que cela ne soit pas avéré. Les burkinabè se désolent de voir que le chef d’une organisation terroriste comme AQMI puisse bénéficier des largesses de France 24 s’exprimant longuement sur les antennes de la chaine.

En effet, la violence aveugle et la barbarie terroriste contre les paisibles populations sont principalement alimentées par cette organisation qui nourrit des dessins funestes pour le Burkina. De plus, en ouvrant ses antennes au premier responsable d’AQMI, France 24 ne fait pas seulement office d’agence de communication pour ces terroristes, pire encore, il offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine véhiculés pour assouvir les visées maléfiques de cette organisation sur le Burkina Faso.

Le gouvernement Burkinabè a donc décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des ces programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national. Il prévient qu’il restera intransigeant dans la défense des intérêts vitaux du peuple contre tout ce qui servirait de mégaphone d’amplification des actions terroristes.

A Lire: Suspendue pour diffusion d’informations erronées, une chaîne française provoque la controverse au Burkina Faso

La réaction de France 24 face à ces accusations

Suite à ces accusations, France 24 s’indigne des propos tenus par le gouvernement burkinabè qu’elle qualifie de diffamatoires. Selon la chaine, il s’agit d’une tentative de discréditer une chaine dont l’indépendance et l’éthique ne sont pas en cause. Elle se défend en affirmant son attachement à la liberté d’information et à l’éthique journalistique. De plus, elle se plaint de n’avoir pas été avertie avant sa suspension et de ce que le gouvernement n’ait pas pris en considération les procédures prévues par la Convention de diffusion de France 24 établies par le Conseil supérieur de communication du Burkina Faso.

Néanmoins, France 24 parle de liberté d’informations pourtant, récemment le programme de Kemi Seba, un panafricaniste engagé dans la lutte pour la libération de l’Afrique a été suspendu sur la chaine et d’autres chaines d’informations internationales. Mais le temps et la disponibilité sont accordés à ceux qui prônent le terrorisme et les discours haineux! Quel contraste!

Cette suspension n’est pas une première pour cette chaine de télévision. En effet, la chaîne avait déjà été suspendue dans le passé au Mali pour des raisons similaires. Le Burkina Faso réitère ainsi sa position ferme contre tout média qui pourrait amplifier les actions terroristes et les discours de haine dans le pays.

Une lutte contre la propagation du terrorisme à travers les médias

La décision du gouvernement burkinabè soulève des interrogations sur le traitement équitable des médias par le pays. Les médias doivent rester attachés aux bonnes idéologies aux risques de sanctions en cas de détournement. De même, la radio France Internationale, du même groupe de France 24 avait déjà été suspendu car elle avait relayé un message d’intimidation attribué à un chef terroriste.

Enfin, le Burkina Faso semble déterminé à défendre sa souveraineté et à ne pas tolérer la diffusion de contenus terroristes sur son territoire. Le gouvernement burkinabè maintient que cette décision vise à protéger les intérêts vitaux du peuple et à combattre la propagation de la violence et de la haine dans le pays.

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