La chine veut-elle aussi piller l’Afrique ou veut elle juste entretenir une bonne relation?
Pendant très longtemps, les Africains ont été sujets à des informations qui n’ont pas été forcément vraies. Les oppresseurs et les colonisateurs ont raconté de nombreuses histoires selon lesquelles nos origines étaient diaboliques et nos traditions considérées comme inacceptables. La polygamie en Afrique est qualifiée de crime barbare et animalistique. Pourtant chez eux les Occidentaux, l’homosexualité est légal mais personne ne dit rien. Il est important de respecter les choix des personnes car, même un homme bien ancré dans la société peut choisir d’épouser plusieurs femmes en fonction de sa culture, de sa tradition et de ses croyances .
On décrie souvent que les traditions Africaines proviennent du diable. Mais avant l’arrivée des Européens, Dieu n’écoutait-il pas les prières des Noirs ? Toutes les personnes qui sont mortes avant l’arrivée des colonisateurs sont-elles en enfer ? Même les actions positives, les améliorations de la vie des gens, les contributions et les actes de charité ont-elles été en vain? posons nous les bonnes questions.
La relation Grèce-Chine : une collaboration constructive
Une journaliste occidentale a récemment interrogé l’ancien ministre grec de l’intérieur sur les relations entre la Grèce et la Chine. Le ministre grec soutient que les Chinois ne sont pas des intervenants imposant leurs intérêts, contrairement aux Occidentaux, mais plutôt des constructeurs offrant leur aide pour le développement des infrastructures, tels que les ports, les routes, les hôpitaux. Selon lui, il est normal que chaque pays cherche à avoir une influence dans le monde, et il est donc légitime de rechercher des partenariats bénéfiques. Bien que la Chine soit accusée d’emprisonner les gens à travers ses services, il en ressort que les chinois sont plus humains dans leurs œuvres que les Occidentaux.
Des politiques libres chinoises contre des politiques d’imposition Américaines. L’importance de respecter les choix des autres
Les Chinois viennent avec une proposition claire de ce qu’ils peuvent offrir et travailler en collaboration, sans imposer leurs idées ou leur base militaire dans les pays étrangers. Ils construisent des routes, des chemins de fer, comme ils l’ont fait au Kenya par exemple, facilitant ainsi la circulation des biens et des marchandises. L’objectif étant l’amélioration et le développement, même s’ils ont leurs intérêts personnels en vue. C’est une relation gagnant-gagnant.
De plus, les Chinois proposent leur aide et laissent le choix aux pays africains d’accepter ou de refuser, sans toutefois imposer leurs valeurs ou leur mode de fonctionnement. En revanche, les Occidentaux ont souvent tendance à imposer leurs idées et à dicter les termes lorsqu’ils prêtent de l’argent ou offrent de l’aide. Ce sont des relations comme avec la Chine que l’Afrique doit entretenir, et non celles où l’on impose tout.
Quoique, il est important de souligner que la Chine n’est pas un ange. En effet, lors de la construction du bâtiment de l’Union africaine en Ethiopie, les Chinois ont eu à miner le siège en plaçant des écouteurs, des micros et un système informatique piraté. Ceci leur permettait de suivre tous les messages et les conversations qu’il y avait dans la salle. Evidemment, on ne peut s’attendre à de meilleures circonstances lorsqu’on accepte des services gratuits de la part des autres. Et c’est une fois de plus l’une des raisons pour lesquelles les africains doivent apprendre à s’auto gérer et à se mettre ensemble pour la construction de leurs pays.
Une coopération Africaine demeure essentielle
Par ailleurs, il est important de trouver des moyens de coopération entre pays africains, de discuter avec nos frères et voisins, de développer le commerce et les relations économiques, afin de ne pas rester dépendants de l’aide étrangère qui profite souvent uniquement aux élites pour leurs propres intérêts.
Pour notre croissance, il est essentiel de remettre en question les informations que nous ont donné nos oppresseurs et de chercher des collaborations mutuellement bénéfiques pour le développement de notre continent. Nous devons apprendre à avoir nos propres hypothèses et tirer notre propres conclusions avant d’écouter les autres.
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