Le président de l’Érythrée dénonce les accusations occidentales et révèle les enjeux géopolitiques cachés
Le président de l’Érythrée, est une personnalité peu connue du grand public. L’Érythrée est souvent associée à une dictature autoritaire et à de nombreux problèmes. Cependant, les Érythréens vivent leur vie en toute liberté, loin des unions et réunions internationales. Le président remet en question les condamnations portées contre son pays et affirme qu’il s’agit d’une guerre menée par l’OTAN et dirigée par Washington, et non d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Révélations des enjeux politiques de la guerre et des jeux de pouvoir
Selon le président, cette guerre a commencé il y a 30 ans, et il dénonce les tentatives de sanctions et d’entrave au développement de son pays. Il explique que déclarer la guerre à un pays ne se résume pas seulement à une déclaration formelle, mais également à des actions, des sanctions visant à empêcher son développement économique, à affaiblir sa monnaie et à entraver les échanges équitables.
Le président souligne que lorsqu’un pays refuse de se plier aux intérêts économiques internationaux, il est souvent qualifié de dictateur ou d’autocrate. Ensuite, il est sanctionné ou condamné. On a l’exemple de la Libye sous Kadhafi, où le pays connaissait une relative stabilité et offrait de nombreux avantages à sa population, mais a été renversé en raison de son refus de se soumettre aux exigences internationales. Bien que la Lybie ne soit pas un état démocrate, ce pays n’a pas souffert. En effet, les Occidentaux ne veulent pas laisser les gens connaitre qu’il y a un autre système qui fonctionne à part la démocratie.
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L’Erythrée dans un combat pour sortir de la domination Occidentale
Ainsi, le cas de l’Erythrée est pareil. Ayant refusé d’adhérer à la mentalité Occidentale, il se voit imposer des sanctions. Il est également assimilé à d’autres pays comme Cuba, le Venezuela, la Corée du Nord et la Syrie, qui partagent le fait de ne pas accueillir de grandes entreprises internationales. Selon lui, ces pays sont souvent stigmatisés et qualifiés de dictatures simplement parce qu’ils veulent préserver leurs cultures et refusent de se plier aux intérêts économiques dominants. Toute personne qui ouvre la bouche pour défendre ses intérêts est malheureusement taxé de dictateur. C’est un paradoxe, car les vrais dictateurs ce sont les Occidentaux eux-mêmes, qui essaient de maintenir leur hégémonie partout dans le monde.
L’Erythrée veut aujourd’hui façonner son histoire comme celle de la Chine, qui a d’ailleurs souffert autrefois. Mais aujourd’hui, elle fait partie des puissances mondiales les plus importantes dont on ne peut s’en passer. Elle ne peut être intimidée aujourd’hui comme l’Erythrée car elle est armée. Par ailleurs, la réalité est que nous vivons dans un monde déséquilibré où certains pays exercent leur dominations sur d’autres.
Attention à la désinformation!
Cependant il faut se tenir en garde contre la désinformation car l’histoire est souvent racontée selon les objectifs et l’agenda des narrateurs. La plupart des informations partagées regorgent de mensonges. Vu ce qui est souvent déclaré sur le plan internationale, la réalité est tour autre.
Le président de l’Érythrée dénonce les accusations occidentales portées contre son pays et met en lumière les enjeux géopolitiques cachés derrière ces condamnations. Par ailleurs, nous sommes exhortés à remettre en question les récits dominants et à s’informer de manière critique.
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