Discriminations et complexités Culturelles : Les Relations Interculturelles entre les Femmes Indiennes et la Population Noire

La vie revêt une grande importance, tout comme les expériences que nous vivons. Notre qualité de vie dépend inévitablement des expériences que nous faisons au quotidien. Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet très intéressant faisant allusion à des femmes indiennes résidant aux États-Unis d’Amérique qui font des commentaires pertinents sur la population noire. Cette question est complexe et mérite une attention particulière. Nous allons d’abord l’aborder rapidement, puis je donnerai mon avis à ce sujet.

Il est intéressant de constater les diverses perspectives et les blessures profondes qui peuvent exister. Une des personnes interrogées a raconté son expérience avec une femme indienne avec qui il s’était fiancé. Malheureusement, la famille de cette dernière ne l’a pas accepté en raison de sa couleur de peau et ils ont finalement cherché un mari pour elle en Inde. Cette situation est triste, car lorsque quelqu’un pose des questions de cette manière, il souhaite souvent engager une conversation sérieuse ou vérifier si vous partagez les mêmes idées. Cette femme a ouvertement déclaré que généralement, dans leur culture, ils préfèrent se marier avec n’importe qui, sauf des Noirs. Ils préfèrent rester dans leur culture indienne et leur religion hindoue, mais ils sont particulièrement fermés aux Noirs. Cela est acceptable d’épouser des Blancs, mais pas des Noirs.

Les faits vont encore plus loin. Une femme, encore indienne, qui a épousé un homme noir, avec qui ils ont eu cinq enfants. Ils étaient heureux, mais malheureusement, la famille de la fille les a complètement rejetés, en particulier son père qui refusait catégoriquement toute relation en raison de la couleur de peau de son compagnon. En comparaison avec sa sœur, qui a épousé un homme blanc, et dont les enfants reçoivent beaucoup plus d’attention et d’amour. La collaboration et la communication entre les parents, c’est-à-dire les grands-parents avec les enfants sont complètement différentes. Ceci montre à suffisance le degré de discrimination qui existe entre les indiens et la population noire.

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Un système social complexe

Cette situation discriminatoire part du fait que depuis longtemps, il existait un système de Caste en Inde. C’est à dire les populations étaient divisées selon leur niveau social. La hiérarchie sociale obéissait à un système de pyramide avec à la tête les Brahmines constitués par les intellectuels et même des prêtres, très respectés. Ensuite venaient les Kshatryia qui jouaient le rôle de guerriers, après on avait les Sudra, servants et ouvriers. Et enfin les intouchables au bas de la pyramide, les plus méprisés. Ce classement était ainsi fait en raison de leur couleur de peau. Plus on est clair, plus on est haut dans la hiérarchie sociale, plus on est sombre, plus on est méprisé. Dans la culture indienne, ce système existait depuis des milliers d’années, mais a été renforcé par les Anglais avec l’introduction de lois qui ont légalisé cette distinction de traitement. Ils l’ont également implanté dans certains pays d’Afrique.

On ne comprendra peut être jamais la raison pour laquelle les Noirs ne sont pas appréciés, que ce soit aux Chinois, qui sont complètement ostracisés, ou même en Australie, où les Noirs sont complètement méprisés et maltraités. Les Philippins noirs sont également complètement bafoués. Même dans les films indiens, on voit rarement, voire jamais, de personnages noirs. Les Indiens préfèrent les acteurs indiens de toutes les couleurs, tandis que les noirs sont souvent négligés. Ce qui est le plus dérangeant dans cette histoire est de constater que ces communautés sont ouvertement hostiles à ces relations, prétendant vouloir préserver leur culture et adopter des personnes qui leur ressemblent et partagent leur mentalité et leur religion. Cependant, si un individu blanc arrive, tout est accepté sans problème.

Il est impératif de se faire respecter

Notons également cette forme d’hypocrisie qui existe entre les noirs. Ce phénomène est observé même au sein des ambassades. Lorsque vous vous rendez, par exemple, à l’ambassade de l’Inde ou du Liban, vous constatez que les Libanais qui y travaillent, et même certains Noirs recrutés pour des tâches administratives, sont les plus désagréables lorsqu’il s’agit de demander un visa. C’est triste de réaliser cela. Je suis convaincu qu’il est crucial de valoriser et de replacer chacun à sa juste place, même si nous prônons l’amour et l’acceptation universelle. Il est important de souligner cette mentalité, car elle tend à dévaloriser généralement les individus noirs.

En conclusion, il est primordial de se valoriser et de se respecter soi-même au sein de cette communauté. Bien sûr, si vous êtes amoureux d’une personne qui vous aime véritablement, alors vous pouvez vivre votre vie pleinement. Cependant, il est inutile de chercher désespérément à être accepté ou de demander pardon pour être rejeté. Si une communauté ne vous accepte pas, il n’est pas nécessaire de s’obstiner à chercher une autre personne appartenant à la même communauté. Il serait préférable de trouver quelqu’un de votre propre communauté. A moins qu’il ne s’agisse d’un complexe d’infériorité. Oh, la vie des Noirs ! Mais personne n’a besoin de vous. À un moment donné, les Africains, ou du moins certains d’entre eux, expriment clairement leur refus de tout lien avec les autres. Ils ne veulent pas que les Européens viennent chez eux. Ils préfèrent que vous restiez dans votre pays. C’est ainsi que nous nous valorisons, et c’est une situation très complexe.

Finalement, est-ce acceptable de se marier avec une personne étrangère dans une communauté qui, clairement, n’aime pas les individus extérieurs à cette communauté ? Cela remet en question les notions de solidarité, de voyages, d’ascension sociale et de communauté pyramidique. Est-il important de faire un effort supplémentaire pour être aimé, accepté et considéré comme une personne réussie dans la société? Vous pouvez librement nous faire part de vos réponses.

Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa