Le Niger face à un changement de régime : L’Afrique en quête d’indépendance

Dans un contexte de turbulences politiques en Afrique de l’Ouest, le Niger a été le théâtre d’un coup d’État qui a bouleversé la situation sécuritaire et politique du pays. Le 26 juillet 2023, les forces de défense et de sécurité réunies au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont décidé de mettre fin au régime en place, dirigé par le président Mohamed Bazoum, Marionnette de l’Occident, en réponse à la dégradation continue de la situation sécuritaire et à la mauvaise gouvernance économique et sociale.
La réaction de la communauté internationale face au coup d’Etat

La communauté internationale a rapidement réagi à cet événement. Le président français, Emmanuel Macron, a condamné avec fermeté le coup d’État, qu’il a déclaré illégitime et dangereux pour le pays, tout en affirmant que le président Bazoum était un dirigeant démocratiquement élu et qu’il soutenait les investissements et les réformes pour le pays. La CEDEAO, communauté économique régionale, a exigé la libération immédiate du président Bazoum, et a menacé d’éventuelles sanctions contre le Niger en cas de non-respect de l’ordre constitutionnel. Par ailleurs, la chef de la diplomatie française a déclaré qu’elle ne considérait pas ce coup d’Etat comme définitif et demande aux initiateurs de se livrer.
D’autre part, la Russie et l’Allemagne ont également exprimé leur préoccupation concernant la situation au Niger, et l’Allemagne a demandé aux forces militaires de retourner dans « leurs casernes ». Les États-Unis, par la voix du secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken ont affirmé leur soutien au président nigérien, Mohamed Bazoum, et déclarent avoir environ 1000 soldats déployés dans le pays.
La France se sent en danger
Le coup d’État au Niger représente le troisième dans la sous-région de Niamey depuis 2020, après le Mali et le Burkina Faso. Cette série d’événements inquiète la présence militaire française dans la région, où environ 1500 à 2000 soldats français sont stationnés à Niamey. Certains craignent que si le Niger suit l’exemple de ses voisins en renversant le pouvoir en place, la France pourrait être chassée d’Afrique.
Sur le plan sécuritaire, il a été préconisé l’établissement d’un couvre-feu et la prohibition des déplacements aller-retour. Nonobstant la prescription du communiqué, qui portait sur la fermeture des frontières aériennes et terrestres, il a été observé que les français ont sciemment outrepassé ces directives en procédant à l’atterrissage d’un avion militaire, plus précisément de type A401, à l’aéroport international de Niamey. Ce qui relève d’un manque de respect flagrant envers le pays.
La quête de liberté en Afrique : L’émergence d’une indépendance progressiste au Niger

Toutefois, le constat indéniable est que l’influence occidentale diminue peu à peu sur le continent. Ainsi, l’Afrique doit profiter pour prendre son destin en main. Cette quête de liberté et d’indépendance permettra aux pays africains de progresser sans ingérence extérieure et de surmonter les difficultés qui se présentent à eux.
Le Niger, pays en pleine mutation, aspire à une véritable indépendance politique et économique, et la situation actuelle suscite de l’espoir quant à une possible diminution de l’influence étrangère sur le continent africain. Alors que la stabilité politique est mise à l’épreuve, le peuple nigérien aspire à un avenir meilleur, où liberté, authenticité et progrès seront au rendez-vous. L’Afrique se lève, le combat est réel, et l’espoir de jours meilleurs est à portée de main. Reste à voir comment cette quête de liberté et d’indépendance se concrétisera et quelles retombées elle aura sur la région et au-delà.
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