Au cœur du Parlement ghanéen, une scène captivante s’est déroulée récemment, mettant en lumière la tension entre les politiciens ghanéens et les pressions américaines. Un homme courageux a pris la parole, exprimant ouvertement sa position sur les sanctions imposées à l’Ouganda par le gouvernement américain.
Les sanctions en Ouganda suscitent la réaction du Ghana
Pour comprendre le contexte, il est essentiel de rappeler qu’en Ouganda, la présidente du Parlement, Anita Among, a été sanctionnée et son visa annulé pour avoir promu des idées allant à l’encontre de l’agenda américain, notamment en matière de mariage et de droits LGBTQ+. Le gouvernement américain a voulu punir ceux qui s’opposaient à leurs idées.
Face à cette situation, le Ghana a pris conscience des actions entreprises par les États-Unis en Ouganda. L’homme qui s’est exprimé devant le Parlement ghanéen a clairement averti que si les États-Unis osaient appliquer des sanctions similaires au Ghana, des mesures de rétorsion seraient prises. Il prévoit donc s’attaquer aux entreprises étrangères présentes dans le pays. Il a souligné que l’Afrique a d’autres priorités à gérer, telles que le chômage et le manque d’infrastructures, plutôt que de se laisser influencer par des pressions morales.
L’Afrique face aux pressions morales et politiques américaines
Les Africains sont souvent exploités et placés dans des situations où ils doivent choisir entre l’Ouest et l’Est, subissant ainsi des sanctions s’ils vont à l’encontre des idéaux américains. Il est évident que ces sanctions politiques imposées par les États-Unis soulèvent des questions complexes concernant l’indépendance politique et économique de l’Afrique. Beaucoup de politiciens africains ont exprimé leur mécontentement face à ces pressions et ont souligné que l’Afrique a besoin de financement, d’infrastructures, de développement et de coopération plutôt que d’être moralisée par des puissances étrangères.
Cependant, il existe également des voix discordantes parmi les Africains, certains considérant que les sanctions sont liées à des questions financières et fiscales, comme dans le cas de la polygamie. L’homme au Parlement a évoqué l’idée selon laquelle les États-Unis chercheraient à imposer un contrôle financier pour maintenir une dépendance économique et ainsi faciliter leur influence politique.
Pourtant, convient-il de rappeler qu’aux Etats-Unis même, cette nouvelle loi portant sur le mariage homosexuel ne fait pas l’unanimité. Certains sont pour, tandis que d’autres s’y opposent vigoureusement. Au sein de l’armée Américaine, certains militaires ont voulu faire leur parade pour promouvoir cette idéologie. Heureusement, le chef de la défense a mis fin à cette dernière, soulignant que le message passé contribuerait à entacher la réputation du pays. Il en ressort que pays occidentaux devraient d’abord instaurer l’harmonie dans chez eux avant d’importer leurs idéologies en Afrique.
Le dilemme ghanéen : entre sanctions économiques et préservation des valeurs
Le dilemme du Ghana est clair : s’il refuse d’adhérer à certaines idéologies américaines, il risque de subir des sanctions économiques, mais s’il accepte, il compromettra ses valeurs et son identité culturelle. Le pays est confronté à des enjeux cruciaux et des questions importantes se posent quant à l’évolution de ses relations avec les États-Unis.
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