New York: Le NYPD annonce le retour des chiens robots aux Etats-Unis

À New York, le maire Eric Adam a annoncé que le département de police allait bientôt accueillir de nouveaux chiens robots semi-autonomes. Cette décision intervient deux ans après que le NYPD (département de police de New York) ait mis fin à sa première tentative d’utilisation d’un chien robot porteur de cameras pour la surveillance après un tollé public massif. Les citoyens ont estimé qu’il s’agissait d’un excès dystopique du pouvoir de la police.

En effet, le NYPD va acquérir deux robots spots controversés de Boston Dynamic, la société de création de robots. Bien que les chiens robots aient des capacités autonomes, ils affirment que ces unités ne patrouilleront pas toutes seules dans les rues pour le moment. Au lieu de cela, les chiens robots seront déployés dans des cas spécifiques où le danger pour les humains sera élevé, un peu comme les robots de la Brigade anti bombe que le département utilise déjà. Chaque spot coutera environ 75 miles dollars, les caméras et les capteurs attachées à leur cops couterons un supplément.

Spot n’est pas le seul robot débutant à rejoindre le NYPD. Le département teste l’utilisation d’un autre robot; le KnightscopeK5. Ce robot à taille humaine est équipé de caméras, de capteurs, et de hauts parleurs. Il est destiné à patrouiller et à surveiller ses environs dissuadant ainsi les cambriolages et les vandalismes.

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Les dégâts causés par des chiens robots dans le passé

Kenji Urada était un ouvrier d’usine japonaise qui a été tué par un robot. Urada était un ouvrier d’entretien à l’usine Kawasaki Heavy Industrie à Akashi. En effet, Il serait mort en vérifiant un robot défectueux. Après avoir sauté par dessus une barrière de sécurité conçue pour couper l’alimentation de la machine, il aurait démarré le robot par inadvertance. Le robot l’aurait épinglé contre une machine adjacente et l’aurait poignardé dans le dos. Le service de presse internationale a rapporté qu’Urada était le tout premier humain tué par un robot le 8 décembre 1981, mais à tort car la toute première personne tuée deux ans plus tôt par un robot fut Robert Williams, un ouvrier du Michigan Casting Center de la Ford Motor Company.

Les circonstances de sa mort n’ont été rendues publique qu’après la fin d’une enquête du bureau des normes et du travail de Hyōgo. L’enquête a conclu que les travailleurs n’étaient pas suffisamment familiarisés avec les machines et que ces machines n’étaient pas suffisamment réglementées. A cet effet, le robot qui a tué Urada a été retiré de l’usine d’Akashi et des clôtures à hauteur d’hommes ont été érigées autour des deux robots de l’usine à la suite de l’accident. De même, il y’a quelques temps dans une grande entreprise de robotique au japon, quatre robots mis au point pour des applications militaires ont tué 29 personnes dans le laboratoire.

L’avancée technologique dans le monde: une bonne idée ou pas?

Certains pensent que laisser les robots au contrôle de tout pourrait être dangereux pour les populations car ces chiens ne ressentent ni émotions ni sensations et pourront être dysfonctionnels à tout moment et dans ce cas ils pourront s’en prendre aux populations. D’autres par contre estiment qu’avec ces robots, le flux de corruption pourrait être revu à la baisse et le monde se verrait un peu plus juste qu’avec des humains au contrôle. De même, contrairement aux humains, les robots sont programmés pour faire des choses précises et ne se détourneront pas de leurs objectifs.

Toutefois,, il est important de rester vigilants face à l’essor de la surveillance robotique et de réfléchir aux conséquences de l’intelligence artificielle. Les robots peuvent être utiles, mais ils posent également des défis éthiques et sociaux. Nous ne devons pas laisser la technologie prendre le dessus sur notre humanité.

Il est nécessaire de questionner les choix de société et de veiller à ce que l’usage des robots soit réglementé et contrôlé. Nous ne devons pas simplement accepter les avancées technologiques sans considérer les impacts sur nos vies et nos libertés. Restons humains et exigeons un avenir où la technologie est au service de l’humanité, et non l’inverse.