Dans le contexte de l’épidémie de monkeypox, la variole du singe, une controverse émerge quant à la manière dont les médias européens, Asiatiques et nord-américains utilisent des images d’Africains pour représenter la maladie, créant ainsi des stéréotypes négatifs et renforçant le racisme systémique. Cette pratique suscite l’indignation parmi certains journalistes africains et les défenseurs des droits humains, qui soulèvent des questions importantes sur la manipulation des images et les conséquences de cette pratique.
La mauvaise manipulation des médias dans le cadre de la pandémie: les réactions ne se font pas attendre
L’épidémie de monkeypox, qui se propage rapidement dans certaines régions d’Europe, notamment en Angleterre et en Allemagne, ainsi qu’en Amérique du Nord, est une préoccupation majeure pour les responsables de la santé publique et les citoyens. Cependant, ce qui suscite un malaise, c’est l’utilisation récurrente d’images d’Africains pour illustrer les reportages sur cette maladie.
Cette manipulation des images est mise en évidence par des journalistes qui expriment leur désarroi face à l’usage constant d’une photographie d’un enfant africain à la peau foncée pour représenter la monkeypox. Ils remettent en question la logique derrière ce choix, affirmant que cela renforce l’image stéréotypée associant les maladies à l’Afrique et aux Africains. Il serait plus logique d’utiliser des images des hôpitaux américains et anglais pour illustrer l’évolution de la maladie.
De plus, des journalistes africains regroupés sous la bannière de l’Association Africaine de la Presse se sont opposés à cette pratique, condamnant fermement l’utilisation d’images de personnes à la peau foncée pour illustrer l’épidémie de monkeypox en Europe et en Amérique du Nord. Ils soulignent que cela renforce les préjugés et les stéréotypes négatifs envers les Africains.
Des organismes internationaux tels que l’ONUSIDA ont également exprimé leur préoccupation quant à l’impact de ces images stigmatisantes. Ils appellent les médias à suivre les mises à jour régulières publiées par l’organisation sur la monkeypox et à éviter l’utilisation d’images qui renforcent les stéréotypes et la stigmatisation envers les Africains.
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Une volonté d’ostraciser les pays Africains face à un problème qui touche le monde entier
La controverse soulève des questions plus larges sur la manière dont les médias internationaux couvrent les problèmes de santé publique et la manière dont les images peuvent être utilisées pour influencer l’opinion publique. Certains s’interrogent sur les motivations derrière cette pratique et sur l’impact potentiel sur la perception de l’Afrique et des Africains dans le monde. Les médiaux ont l’air d’être plus préoccupés à préserver la pureté des blancs, ceci au détriment de l’image des africains.
Il est essentiel de reconnaître que l’épidémie de monkeypox est un problème de santé mondial qui peut toucher n’importe quelle région et n’importe qui, quelle que soit sa race ou son origine ethnique. Ainsi, attribuer cette maladie à une seule race ou à une région spécifique est non seulement trompeur mais également préjudiciable. Si les Africains se mettaient également à publier des images des blancs en rapport à une quelconque maladie, cet acte serait extrêmement condamné par eux, car ils ne supportent pas la bêtise.
En mettant en avant des images d’Africains pour illustrer une maladie qui touche le monde entier, les médias européens et nord-américains risquent de renforcer les préjugés et de nourrir l’ignorance sur l’Afrique et sa diversité culturelle et géographique.
Appel à la responsabilité des médias
Il est crucial que les médias prennent leurs responsabilités et adoptent une approche plus équilibrée et respectueuse dans leur couverture de l’épidémie de monkeypox. Plutôt que de véhiculer des stéréotypes négatifs, ils devraient privilégier des images pertinentes pour illustrer la réalité de la situation dans les pays touchés par cette maladie.
Tout compte fait, la manipulation des images dans la couverture de l’épidémie de monkeypox soulève des problèmes importants de stéréotypes, de racisme et de préjugés. Les médias doivent prendre conscience de leur rôle crucial dans la manière dont ils représentent les événements mondiaux et veiller à ne pas alimenter les divisions et les préjugés par l’utilisation inappropriée d’images. Une couverture responsable et respectueuse est essentielle pour informer le public de manière équilibrée et éclairée. L’Afrique doit être respectée au niveau de la scène internationale. On doit s’opposer farouchement à ce genre de stéréotypes.