En y repensant, on se souvient des moments où l’on nous disait que quand on serait grand, on aurait notre propre maison, notre propre voiture, et que l’on pourrait voir notre famille grandir autour de nous. Mais ce qui a réellement marqué nos esprits, ce sont les moments passés en famille, les souvenirs inestimables qui se sont construits au fil des ans.
On entend souvent dire que pour élever des enfants, il faut énormément d’argent. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte que le bonheur familial ne se mesure pas en billets de banque. Il se trouve plutôt dans les expériences partagées, les liens qui se tissent au sein d’une grande famille. Beaucoup de personnes ont grandi dans des familles modestes. Cependant, elles ont été enrichies par l’amour et les moments de joie partagés avec leurs proches.
Il y a un débat qui circule sur la surpopulation en Afrique. Le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, a un avis tout autre que celle de l’Occident concernant les naissances en Afrique. Selon lui, l’Afrique souffre plutôt de sous-population. Cette déclaration pousse à réfléchir. Pourquoi avons-nous tant peur de faire des enfants ? Pourquoi cherchons-nous à tout prévoir dans la vie ? Parfois, il faut simplement laisser les choses suivre leur cours et cultiver l’espoir que nos graines d’expérience porteront des fruits un jour.
Récemment, Emmanuel Macron a prononcé un discours dans lequel il condamnait les naissances en Afrique, soulignant qu’aucune aide financière ne pourrait servir à stabiliser la situation des Africains tant qu’ils n’arrêtaient pas de faire beaucoup d’enfants. De plus, le ministre finlandais a accusé les africains d’être responsable du réchauffement climatique, raison pour laquelle il a lancé le projet du « contrôle des naissances climatiques » afin de limiter le taux de naissance en Afrique. Pourtant, on ne peut copier la mentalité Occidentale, car nous avons notre propre culture.
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La naissance en Afrique: Un héritage incommensurable
Dans notre culture africaine, on a été témoin de la force des grandes familles. Nous nous soutenons les uns les autres, partageons nos joies et nos peines, et cela n’a pas de prix. Pourtant, trop souvent, les gens succombent aux pressions extérieures et cherchent à copier des modèles étrangers. Pourquoi devrions-nous nous soucier de ce que les autres pensent ? Pourquoi ne pas être fiers de nos valeurs et de notre vision de la famille ?
Par ailleurs, il est nécessaire de dire aux jeunes de la nouvelle génération que l’Afrique est vaste, pleine de ressources inexploitées. Notre continent a de la place pour tout le monde, pour toutes les familles. Il est temps de dépasser les stéréotypes et de voir notre propre réalité. Ne laissons pas les idées préconçues occidentales nous influencer. Soyons fiers de notre identité et de notre culture.
Alors, ne nous laissons pas guider par des normes extérieures concernant le nombre d’enfants que l’on devrait avoir. Faisons nos propres choix en fonction de nos valeurs et de nos aspirations. La richesse de la parentalité africaine ne se résume pas à des chiffres, elle réside dans les moments partagés avec nos proches, dans l’amour que l’on donne et que l’on reçoit.
Chaque famille est unique, et on devrait célébrer cette diversité. Plantons nos graines d’expériences dans la vie, et ne craignons pas l’avenir. Car au final, ce n’est pas le nombre d’enfants qui compte, mais l’amour et le bonheur que l’on partage avec eux.
Totalement inspiré de la vidéo de Zack Mwekassa
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