Donald Trump, l’Ukraine et l’Afrique : Un Nouvel Ordre Mondial en Marche ?

Alors que Donald Trump durcit le ton contre l’Ukraine en menaçant de couper Starlink, l’Afrique s’émancipe des puissances occidentales, notamment à travers des décisions fortes en Namibie, RDC ou au Burkina Faso. Les tensions entre les États-Unis et des pays comme l’Afrique du Sud s’intensifient. Un basculement global s’opère.

Donald Trump : La guerre de l’ombre avec Zelensky

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les États-Unis se sont positionnés comme le principal soutien de Kiev. Mais Donald Trump, candidat à sa réélection, dévoile une stratégie bien différente. Selon ses propos récents, il aurait donné un ultimatum à Volodymyr Zelensky : accepter un accord de paix ou voir les États-Unis couper l’accès à Starlink, l’internet satellitaire fourni par Elon Musk.

Cette menace dépasse le simple conflit militaire. Elle révèle un changement de paradigme dans les rapports de force : les outils de communication deviennent des armes de négociation. Le contrôle de l’information est désormais une arme géopolitique.

Mais que veulent vraiment les États-Unis dans ce conflit ? Derrière la façade humanitaire, Trump ne cache pas ses intérêts économiques : obtenir 50 % des revenus des ressources naturelles ukrainiennes – notamment les minéraux stratégiques essentiels à l’industrie des technologies vertes et de défense. L’Ukraine, riche en lithium, nickel, cobalt ou terres rares, est devenue un nouvel eldorado stratégique.

Elon Musk et le pouvoir numérique dans la guerre

Starlink, présenté comme un outil d’aide humanitaire, a rapidement été utilisé à des fins militaires. Lorsque les Ukrainiens ont tenté d’utiliser le système pour frapper la flotte navale russe, Elon Musk a temporairement suspendu l’accès. Cette décision a suscité l’indignation en Ukraine et en Occident, révélant à quel point le pouvoir privé peut influencer les conflits mondiaux.

Aujourd’hui, avec Trump en embuscade et Musk en soutien discret, le contrôle de Starlink devient un levier politique. La guerre n’est plus uniquement une affaire d’États : elle s’étend aux entreprises privées.

L’Ukraine prise en étau entre sécurité et souveraineté

Face à cet ultimatum américain, les Ukrainiens posent leurs conditions. Ils demandent :

• Des garanties juridiques solides de sécurité contre la Russie ;
• Un soutien militaire continu (notamment en systèmes de défense aérienne) ;
• Une assistance à long terme, pas de promesses vagues.

Mais l’accord proposé par Trump semble davantage une exploitation géopolitique qu’un soutien désintéressé. L’Ukraine, affaiblie par la guerre, est sommée de sacrifier sa souveraineté économique en échange d’un appui militaire conditionné.

Le réveil de l’Afrique : Air France écartée, Air Sénégal prend le relais

Pendant que les grandes puissances s’affrontent, l’Afrique aussi redéfinit son avenir. Plusieurs pays du Sahel comme le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont rompu leurs liens avec la France. Conséquence directe : Air France a suspendu ses vols, évoquant l’instabilité. Mais les compagnies africaines comme Air Sénégal et Air Côte d’Ivoire ont aussitôt saisi l’opportunité.

Air Sénégal dessert désormais Ouagadougou, Niamey et Bamako, avec des escales adaptées et une fréquence renforcée. Le ciel du Sahel se recolonise, mais cette fois par les Africains eux-mêmes. Une dynamique symbolique du désengagement de l’influence française.

Namibie : Fin du visa gratuit pour les puissances occidentales

Autre symbole fort : la Namibie, pays paisible mais stratégiquement oublié, a retiré l’exemption de visa à plus de 30 pays, y compris les États-Unis et le Royaume-Uni. Motif invoqué : absence de réciprocité. Si les Namibiens doivent obtenir un visa pour ces pays, l’inverse doit s’appliquer. Cette décision marque une affirmation de souveraineté.

C’est également une réponse à la politique d’humiliation systémique : pendant des décennies, les citoyens africains ont été traités comme des sujets de seconde zone, là où les Occidentaux circulaient librement.

Afrique du Sud vs États-Unis : L’ambassadeur expulsé

Les tensions ne s’arrêtent pas là. L’ambassadeur sud-africain aux États-Unis a été récemment déclaré persona non grata après avoir critiqué Donald Trump et ses tendances suprémacistes blanches. Il dénonçait l’influence du mouvement MAGA et la vision d’un monde dominé par l’Occident blanc.

Washington n’a pas toléré ces propos. En représailles, plusieurs aides américaines ont été coupées, notamment dans le secteur de la santé (VIH, hôpitaux publics). L’Afrique du Sud est ainsi punie pour avoir critiqué l’ordre établi et soutenu la Palestine devant la Cour internationale de justice.

Vers un nouvel ordre mondial multipolaire ?

Tous ces événements convergent vers un constat : le monde n’est plus unipolaire. L’influence américaine est remise en cause par :

• Une Europe fracturée par ses contradictions internes ;
• Une Afrique en réveil identitaire et économique ;
• Des nouvelles puissances comme la Russie, la Chine et l’Inde qui gagnent en influence.

Des alliances nouvelles se dessinent. Des routes aériennes aux relations diplomatiques, en passant par le partage des ressources naturelles, les cartes sont rebattues.

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Conclusion : L’heure du choix pour l’Afrique et le monde

La posture de Donald Trump, son alliance implicite avec Elon Musk, l’intensification des sanctions et l’exploitation des pays affaiblis soulèvent une question centrale : quelle place pour la souveraineté dans la nouvelle ère géopolitique ?

Face à cette situation, l’Afrique ne veut plus subir. Elle veut choisir ses partenaires, poser ses conditions, affirmer sa dignité. Entre sanctions et pressions, le continent devient acteur de son propre destin.